Vidéo. 3 ans après le confinement, que reste-t-il du Covid en Limousin ?

durée de la vidéo : 00h02mn14s
3 ans jour pour jour après les premières mesures prises en France pour ralentir la propagation du Covid-19, la crise semble derrière nous. Mais l’épidémie a pourtant laissé des traces et la vigilance demeure. ©France Télévisions

3 ans jour pour jour après les premières mesures prises en France pour ralentir la propagation du Covid-19, la crise semble derrière nous. Mais l’épidémie a laissé des traces et la vigilance demeure.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le samedi 14 mars 2020, Édouard Philippe, alors Premier ministre annonce la fermeture des bars, des restaurants, des cafés et des cinémas pour freiner l’épidémie de Covid 19, une maladie inconnue. Le pays sera confiné trois jours plus tard.

Routine

En ce 14 mars 2023, 6 patients sont hospitalisés en lien avec la Covid au CHU de Limoges. Ces cas sont minoritaires au service des maladies infectieuses. On est loin de la situation critique dans laquelle s’est trouvée la région au cœur de la pandémie : on comptait 356 personnes hospitalisées en Limousin pour Covid en novembre 2020.

Jean-François Faucher, chef du service des maladies infectieuses au CHU de Limoges, se souvient : "On a eu des secteurs entiers remplis de patients qui avaient la Covid en 2020, surtout à la fin de l’année, quelques semaines avant qu’on ne débute la vaccination. C’est à ce moment-là qu’il y a eu le plus de décès dans notre unité."

Depuis, les avancées médicales ont été nombreuses, avec des médicaments antiviraux, et bien sûr la vaccination. Il y a aussi moins de malades. Jean-François Faucher explique : "Maintenant, on connaît des méthodes de prévention par l’immunisation active, voire passive, l’administration de certains anticorps ou de plasma de convalescents (…). On se retrouve devant une manière d’envisager les choses qui va devenir routinière."

"Ce qui est important à garder comme geste barrière, c’est le lavage des mains."

Pendant la pandémie, il a aussi fallu prendre de nouvelles habitudes et adopter les fameux gestes barrières. Au CHU de Limoges, c’est le docteur Nathalie Pestourie qui en avait la charge. Elle espère que des pratiques comme le port du masque en milieu hospitalier vont perdurer : "Avant, voir un soignant avec un masque, ça pouvait être étonnant, maintenant le patient se sent protégé."

Même si la vigilance se relâche en dehors de l’hôpital, Nathalie Pestourie garde une recommandation pour toute la population : "Ce qui est important à garder comme geste barrière, c’est le lavage des mains. C’est valable pour prévenir n’importe quelle maladie infectieuse. Je regrette un peu qu’on ne retrouve plus à l’entrée des magasins les flacons de solution hydroalcoolique alors que ça, clairement, c’est un geste de santé publique de base."

Effet musculaire

Autre défi désormais : la prise en charge du "Covid long", nouvelle maladie physique selon le professeur François Vincent, pneumologue au CHU de Limoges.

Il reçoit entre 5 et 10 patients chaque vendredis après-midi, tous atteints de problèmes respiratoires ou d'essoufflements plusieurs mois après l’infection : "Beaucoup de collègues pensent que le Covid long est une maladie psychosomatique. Moi, quand je fais des échographies du diaphragme à des malades qui sont essoufflés 6 mois ou un an après l’épisode et que je vois une dysfonction du diaphragme, je leur dit que c’est véritablement un effet secondaire du virus."

Si la situation semble aujourd’hui très calme, le Covid provoque actuellement 15 décès par semaine en Nouvelle-Aquitaine selon Santé publique France, et l’émergence d’un nouveau variant est encore possible. La vigilance est toujours de mise.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information