Menaces de mort pour le propriétaire du château de Dompierre-les-Eglises

Le village de de Dompierre-les-Eglises, au nord de la Haute-Vienne est secoué depuis deux ans par un conflit entre des chasseurs et le propriétaire du château de la commune. Ce dernier vient de porter plainte après des menaces de mort.

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Le propriétaire du château de Dompierre-les-Eglises a décidé de porter plainte le 10 mars dernier pour xénophobie, harcèlement moral et menaces de mort.

Depuis deux ans, les relations se sont envenimées entre la famille normande, qui a acheté le château il y a quelques années et les chasseurs du village ainsi que la municipalité.   

Un palier vient d’être franchi début mars. Dans la nuit du 5 au 6 mars, des menaces de mort ont été peintes à la bombe de peinture à l'entrée du château : « Dégage ou crève ! ».

Trois jours après, le propriétaire a reçu une lettre anonyme : « Dégage ou on aura ta peau », avec des plombs dans l'enveloppe. Très choqué, il explique :  

On ne s’attendait pas à des choses aussi violentes que ça. Il y a une escalade de la violence. Nous sommes venus ici pour travailler mais on ne veut pas de nous ici. On a le droit à notre tranquilité. Qu’est ce qui prime en Haute-Vienne : le droit de propriété ou le droit de chasse ? 


Le conflit oppose le propriétaire et l'association communale de chasse dont les membres continuent de chasser sur le domaine de la propriété malgré l'opposition du propriétaire.  

Enquête ouverte


Une autre plainte a été déposée en octobre 2017, pour "chasse non autorisée sur le terrain d'autrui". Le propriétaire du château estime que le périmètre des 150 mètres autour des habitations n'est pas respecté. De son côté, le maire a indiqué à France 3 Limousin :

Je suis en train de prendre des mesures pour que nous nous mettions autour d’une table de négociation, à la sous-préfecture de Bellac.



Une enquête a été ouverte, diligentée par la brigade de gendarmerie de Magnac-Laval. Le parquet de Limoges a été saisi, pour faire la lumière sur l'origine des menaces adressées aux propriétaires du château, qui entendent bien continuer à accueillir des touristes.




















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