Un concert vendredi 22 février, l’enregistrement d’un album… Programme soutenu pour la résidence, durant trois jours, du Quatuor Bedrich à la ferme de Villefavard en Haute-Vienne.
Comme des musiciens qui voyageraient, à bord d’une roulotte, et qui s’arrêteraient, de pays en pays, pour jouer les airs, les compositeurs locaux…
Voilà la définition qu’aime donner le Quatuor Bedrich de son travail.
Et pour trois jours, leur roulotte fait halte à la ferme de Villefavard, en Haute-Vienne. Mais cette fois, pour une résidence.
Bien sûr, à la fin, vendredi 22 février, à 20h00, il y aura un concert. Qui mènera les spectateurs en Russie, avec Piotr Tchaïkovski, en Argentine, avec Alberto Ginestra, en Espagne, avec Manuel De Falla…
Avec des airs connus, mais qui auront nécessités, pour certains, un long travail d’adaptation, d’arrangement en fait, car pas nécessairement composés à l’origine pour un quatuor à cordes…
Quatuors à cordes qui d’ailleurs, chez certains compositeurs, à certaines époques, représentent un élitisme ultime, peu perméable aux profanes. Ce que nos quatre musiciens essayent, sinon de combattre, du moins d’atténuer, prônant au contraire une plus large « démocratisation »…
Mais cette résidence est également le cadre de l’enregistrement du deuxième album du groupe. Pour ces Parisiens, le cadre idyllique mais isolé de Villefavard est propice au travail et à la concentration, dans une respiration toutefois rafraichissante…
Comme leur jeu, où danses, valses et même bourrées ont le beau rôle.
À écouter absolument, mieux, à voir, puisqu’il reste quelques places, pour le concert de vendredi soir.