La préfecture de Haute-Vienne a annoncé mardi 13 septembre 2016 plusieurs mesures de restriction d'eau, notamment l'interdiction de remplir les piscines, de laver les véhicules hors stations de lavage ou d'arroser les jardins entre 8h et 20h.
Les services de la préfecture de Haute-Vienne ont fait savoir mardi 13 septembre 2016 à 15h la mise en place de mesures de restrictions d'eau dues à la sécheresse, comme c'est déjà le cas en Corrèze.
Dans un communiqué, elle explique que "suite au fort déficit pluviométrique constaté dans le département depuis le mois de juillet, plusieurs cours d’eau ont atteint leurs seuils d’alerte ou de crise. Considérant l’absence de précipitations significatives prévues dans les prochains jours, les mesures suivantes sont prises sur l’ensemble des communes du département" :
• interdiction d’arrosage des terrains de sport, pelouses, espaces verts et jardins potagers, de 8 h à 20 h,
• interdiction de lavage des véhicules, hors stations de lavage spécialisées, sauf obligations professionnelles,
• interdiction de remplissage des piscines existantes, hors construction en cours, sauf renouvellement d’eau partiel pour des impératifs sanitaires (piscines ouvertes au public),
• interdiction du lavage des trottoirs et voies publiques, hors impératifs sanitaires,
• interdiction de tout prélèvement dans les cours d’eau et les eaux souterraines, de 9 h à 19 h, hors usages prioritaires type alimentation en eau potable, abreuvement du bétail, maraîchage, horticulture, défense incendie et industriels régis par une décision administrative,
• interdiction des vannages et éclusages.
D’autre part, il est rappelé l’obligation stricte du respect du débit réservé à l’aval des plans d’eau.
QUE RISQUE-T-ON EN CAS DE NON-RESPECT DE CES RESTRICTIONS ?
Il existe une "police de l'eau" chargée de faire respecter les restrictions. Ses agents, venus de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) ou des directions départementales des territoires (DDT) notamment, sont placés sous l'autorité du préfet. Ils mènent des contrôles et peuvent engager des procédures de sanctions administratives, si nécessaire. Conformément à l'article R. 216-9 du Code de l'environnement, l'infraction est punie par une contravention de 5e classe : une amende de 1 500 euros maximum, portée à 3 000 euros en cas de récidive.