Les Girondins ont concédé un nouveau nul à domicile face à Brest. Score final 1 à 1. Bordeaux reste 18ème.
Pendant dix minutes, les hommes de Francis Gillot ont cru à un premier succès à Chaban-Delmas. Mais, comme souvent cette saison, ils se sont fait reprendre par des Brestois qui attendront eux aussi pour quérir un premier succès dans ce championnat.
Les coéquipiers de Nolan Roux, qui n'ont toujours pas gagné une rencontre depuis le début de la saison, peuvent s'en contenter.
Sollicité de toute part, Steeve Elanale, le portier finistérien a tout repoussé. Il a même vu Bellion manquer une occasion royale à l'entame des arrêts de jeu.
Mais Brest peut aussi nourrir quelques regrets. Roux n'a trouvé que le poteau d'un Carrasso très fébrile. Planus a fait une intervention douteuse dans sa surface sur Ben Basat (21) que l'arbitre, M. Millot, n'a pas jugé illicite.
Initialement complexés, les Girondins se sont un long moment reposés sur leur rare point fort, les coups de pied arrêtés. Face à la meilleure défense de L1 à l'extérieur, ils les ont accumulés, avec Plasil à la frappe, Ciani (16) puis Sané (19) à la chute, sans trop de danger pour Elana.
Dans le jeu, c'est allé crescendo. Les Bretons ouvrent épisodiquement les vannes sans que Gouffran, idéalement servi par Ben Khalfallah, ne trouve le cadre (26), imité avant la pause par le Tunisien, esseulé et excentré (41).
Ce duel d'équipes en difficulté prend de l'ampleur au retour des vestiaires. Coup franc de Ben Khalfallah joué latéralement pour Plasil dont la frappe lourde est repoussée par Elana sur Gouffran, pourtant en position de hors-jeu, qui marque le premier but.
Rien d'illogique, l'égalisation dix minutes plus tard n'est pas imméritée non plus. A l'origine, un duel côté droit remporté par Larsen sur Ciani, puis un centre en retrait fuyant vers Roux. Le Breton manque sa talonnade, mais l'Israélien Ben Basat lui, marque en force.
Retour du doute ? Pas vraiment, à voir les deux mèches allumées coup sur coup par Ciani (64) et surtout par Nguémo (65) magistralement sorties par Elana.
Mais cette débauche reste vaine, malgré un dernier baroud signé Maurice-Belay, puis cette offrande de Sané vers la tête plongeante trop croisée de Bellion esseulé.