Le Parquet a diffusé une chronologie des événements ayant précédé la découverte des corps d'Andy et Erane
Le Minsitère Public privilégie toujours la piste accidentelle. On y apprend pourquoi, toujours selon la chronologie des faits présentée par le Parquet, la piscine où ont été retrouvés les corps n'a pas été vidée par les policiers dès le soir de la disparition.
Selon le Parquet, qui donne cette explication alors que certains s'étaient étonnés que la piscine n'ait pas été vidée dès le début des recherches, la police a été avisée de la disparition inquiétante d'Erane et Andy, samedi à 19h25.
Des policiers se sont rendus sur place près de vingt minutes plus tard, à 19h48, et appris que la disparition avait été constatée à 18H10, environ 20 minutes après que les deux garçons aient été vus pour la dernière fois, jouant au ballon.
A ce moment là, le portillon de la maison était ouvert.
"Au questionnement des policiers sur le fait que les garçonnets auraient pu tomber dans la piscine emplie d'une eau très opaque, les adultes présents indiquaient que cela était impossible puisque eux mêmes étaient restés aux abords et, devant l'insistance des policiers, ils ajoutaient qu'ils l'avaient eux mêmes sondée au moyen de perches", soutient le parquet.
Le parquet assure que le lendemain matin une autre patrouille avait également proposé de vider la piscine et que "les occupants des lieux leur indiquaient à nouveau que cela avait déjà été fait la veille par leurs soins, sans résultat".
Il précise notamment qu'au moins un témoin avait vu deux garçonnets correspondant à leur signalement, à l'extérieur, vers 20h00- 20h15, ce qui a entraîné "l'engagement d'un très conséquent dispositif de recherches dans les journées des 24 et 25 juin".
Selon les enquêteurs, les enfants ont probablement fugué et auraient pu tomber dans la piscine après, dans la soirée, la mort remontant à la nuit de samedi à dimanche.
La famille ne pouvait être jointe vendredi soir, mais si l'on en croit la chronologie révélée, elle avait sans doute sondé la piscine avant qu'ils s'y soient effectivement noyés.
L'enquête, qui privilégie la thèse de l'accident, doit encore déterminer à travers des analyses si l'eau retrouvée dans leurs poumons correspond bien à celle de la piscine, ce qui renforcerait cette thèse, à l'encontre de toute piste criminelle.