La synthèse du 1er tour en Aquitaine

6 des 28 députés sont élus dès le 1er tour. Une seule triangulaire, elle est chez François Bayrou en Béarn.

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6 députés élus dès le 1er tour, un battu

6 députés sont réélus au soir du 1er tour, 5 sont socialistes, le sixième est le Vert Noël Mamère. L'unique député battu est le divers droite Daniel Garrigue en Dordogne.

L'Aquitaine reste marquée à gauche sans grande surprise. Les trois ministres régionaux, Michèle Delaunay en Gironde, Alain Vidalies dans les Landes et Jérôme Cahuzac en Lot-et-Garonne sont tous trois en ballotage très favorable.


Les cinq élus UMP sortants sont en difficulté. Daniel Garrigue, divers droite, ex-UMP est le seul député battu dès le 1er tour à Bergerac (24). Le Front National confirme son ancrange à hauteur de 10% en moyenne dans la région.


La gauche confirme dès le 1er tour

Les 6 candidats élus dès hier soir sont tous à gauche. Cinq sont socialistes, un est EELV, c'est Noël Mamère qui se présentait avec la double étiquette EELV-PS à Bègles. Il va entamer un quatrième mandat.

Par ailleurs 7 autres candidats socialistes ont frôlé la réélection et sont en ballotage très favorable. Ce qui fait déjà 13 des 28 sièges aquitains quasiment acquis à la gauche au lendemain du 1er tour. Elle avait 17 sièges dans la précédente assemblée, elle pourrait en grignoter quelques uns au soir du second tour.

La droite en difficulté

Ce ne sont que des circonscriptions détenues par la droite qui peuvent basculer en Aquitaine. 5 sont UMP, une Divers Droite, celle de Daniel Garrigue (24) d'ores et déjà battu, une Nouveau Centre, celle de Jean Dionis Du Séjour (47), en ballotage légèrement favorable, et deux Modem, celles de François Bayrou et de Jean Lassalle, tous deux en difficulté dans les Pyrénées-Atlantiques.

En Gironde, des circonscriptions jusque là fortement ancrées à droite connaissent une forte poussée à gauche. Exemple, la 1ère de Gironde, celle de Chantal Bourragué (Le Bouscat-Caudéran-Grand Parc-Chartrons). La député sortante se retrouve au coude à coude avec la socialiste Sandrine Doucet.
Jean-Paul Garraud se retrouve également en difficulté sur la 10ème circonscription, celle de Libourne, où il est devancé par le candidat PS.

En difficulté également Michel Diefenbacher à Marmande, devancé par le jeune socialiste Mathias Fekl, 34 ans, qui pourrait créer la surprise dimanche soir.

A Bayonne, le député-maire UMP Jean Grenet est lui aussi devancé par la gauche. Il est en recul de 10% par rapport à 2007 et le PS est en hausse de 20%. Il pourrait perdre son siège.

A noter que Michèle Alliot-Marie ne peut pas non plus se réjouir de son résultats même si elle arrive en tête dans sa circonscription de St jean de Luz. Elle perd 8000 voix par rapport aux dernières législatives il y a 5 ans.

Le Front National ancré

Le Front National est moins fort qu'aux présidentielles mais il enregistre en moyenne 10% sur le territoire aquitain avec des poussées à 15 et 17% en Gironde (Cenon 4ème, Eysine 5ème, St André de Cubzac 11ème) et dans les trois circonscriptions du Lot-et-Garonne.

Le FN obtient également un score important à Bergerac (2ème de Dordogne) avec 14% et fait une percée dans les Landes où ses scores avoisinnent 10% dans les trois circonscriptions.

Mais le parti de Marine Le Pen n'est pas en position de se maintenir, nulle part en Aquitaine. Aucun candidat n'a la faveur de 12,5% des inscrits, la barre fatidique pour pouvoir se maintenir au second tour.

La fin du Modem ?

La seule triangulaire de la région est pour François Bayrou élu depuis 1986 dans sa circonscrition béarnaise, celle de Pau-Nay.
Il arrive en deuxième position derrière la candidate socialiste et devra aussi affronter le candidat UMP. Le pire scénario pour lui.
"Les résultats annoncent un deuxième tour particulièrement ardu" a t-il reconnu dès hier soir. En cas de défaite, François Bayrou ne serait plus que conseiller municipal de Pau et Président du Modem. Un parti  qui risque de voir ses représentants fortement réduits à l'Assemblée Nationale. Les projections font état de 0 à 3 sièges au lendemain du second tour.

L'autre Modem historique, Jean Lassalle, est lui aussi en mauvaise posture. Il est devancé par le candidat socialiste. Mais il veut rester confiant.

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