Frédéric Sarre, l'entraineur de Limoges, se méfie du Havre.
Certes, le CSP n'est qu'à 40 minutes d'une finale à Bercy. Certes, Limoges est sur une très bonne dynamique. Certes Beaublanc bouillonnera une nouvelle fois. Mais non : personne, dans l'équipe, ne se considère comme favori de cette demi-finale. Pour atteindre Paris, il faudra à nouveau créer l'exploit.
Au tirage, beaucoup se sont réjouis de l'adversaire désigné : Le Havre. Sur les 3 Pro A restantes et possibles pour Limoges, entre Châlons, 2ème, Cholet, 8ème et les normands, 13èmes, le choix semblait s'imposer.
Mais comme souvent, Frédéric Sarre, l'entraineur du CSP, a tenu à tempérer l'enthousiasme.
Et d'une, il estime qu'il y a un réel écart entre les deux équipes, même si son équipe domine
Et de deux, il pense que le jeu pratiqué par le Havre est sans doute celui qui convient le moins à Limoges, comparé aux deux autres équipes de l'élite. Il craint notamment la capacité de prise de responsabilité individuelle havraise, ainsi que le pouvoir offensif de chaque joueur.
Enfin, le CSP n'est pas dans sa meilleure forme. Si Aldo Curti devrait faire sa rentrée au cours du match, il est ménagé depuis plusieurs temps du fait d'une pubalgie. Et si les autres joueurs ne sont pas déclarés blessés, beaucoup souffrent de "bobos" plus ou moins important.
Pour autant, Limoges ne part pas battu, et ses craintes ne sont exprimées sans doute que pour mettre un rien de pression supplémentaire sur l'adversaire, pression qu'un Beaublanc une nouvelle fois à guichets fermés et que l'on peut attendre chaud bouillant, ne manquera pas d'amplifier.
Et puis samedi, alors que Limoges jouera cette fois son accession en pro A à Bourg, Frédéric Sarre fêtera lui son anniversaire. Et il a prévenu qu'il aimait beaucoup les cadeaux. Et même, voir surtout, en avance...