La cour d'appel de Paris a condamné la militante indépendantiste basque à 1 an de prison auquel s'ajoute la révocation d'un sursis de 2 ans. Elle avait été arrêtée chez elle à St-Jean-Pied-de Port en 2011. 217 maires basques s'étaient mobilisés en sa faveur en janvier dernier.
Intza Oxandabaratz et son compagnon espagnol Julen Mugica ont été arrêtés en Décembre 2011 à leur domicile de St-Jean-Pied-de-Port.
Leurs ADN avaient été retrouvés deux ans plus tôt dans une cache d'arme de l'ETA découverte à Minerve dans l'Hérault.
Enceinte de cinq mois lors de son arrestation, la jeune femme avait été placée sous contrôle judiciaire. Son compagnon a lui été incarcéré. Il a été libéré en décembre dernier après avoir passé quatre années en prison.
Ce jeudi, la cour d'appel de Paris a condamné la jeune femme à un an de prison ferme et à la révocation d'un sursis de deux ans (d'une peine précédente pour "association de malfaiteurs").
Lors de l'audience, le 21 janvier dernier, le parquet avait requis six ans, dont les deux de révocation du sursis.
Intza Oxandabaratz, âgée de 35 ans, pourrait se pourvoir en cassation, ce qui lui permettrait de voir sa peine suspendue (2 ans et 8 mois restant à accomplir).
217 maires et conseillers municipaux des Pyrénées-Atlantiques ont signé une pétition, en janvier dernier, pour que la jeune femme ne retourne pas en prison.