Le risque zéro n’existe pas.Toutes les formations végétales peuvent être touchées à des degrés divers par l’incendie. Mais l’incendie n’est pas une fatalité. Quelques milliers d'hectares sont ainsi parcourus chaque année dans le quart sud-ouest de la France.
Les feux de forêt se déclarent dans une formation végétale, généralement de type forestière. Ce terme désigne globalement les feux de forêt, de maquis ou de pins ayant brûlé au moins 1 ha de massif. Ces incendies peuvent être d'origine naturelle ou humaine, volontaires, criminels, mais la plupart sont la conséquence d'une imprudence
Toutes les formations végétales peuvent être touchées à des degrés divers par l’incendie. L’incendie n’est pas une fatalité. Aujourd’hui, face à l’accroissement de la biomasse forestière, à l’uniformisation du couvert forestier et à l’urbanisation qui progresse, le risque incendie s’accentue. Le feu menace désormais de vastes étendues de forêts et des zones périurbaines en contact direct avec la forêt.
L’incendie touche à des degrés divers l’ensemble des départements de la région. Sur le littoral – zone rouge – le feu peut passer en moyenne tous les 25 ans, sans exclure des passages plus fréquents. Près des agglomérations, 1 feu par an est enregistré pour 10 km2.
Pourquoi les forêts restent un domaine sensible aux incendies ?
Une partie de l’eau contenue dans les tissus des plantes (le combustible) est évaporée en période de forte chaleur et de sécheresse. Ces plantes souvent sont en contact avec l’air et l’oxygène (le comburant) un mélange hautement inflammable. En été, certaines plantes comme les herbacées terminent leur cycle de vie ou comme les pins perdent leurs aiguilles pour diminuer leur masse foliaire. Ce sont des matériaux hautement combustibles.
Ainsi, une source de chaleur comme un mégot ou une étincelle peut rapidement entraîner une combustion.