C’est à Dax, dans les Landes, que Leïla Kaddour-Boudadi rencontre Paul Marque, danseur étoile.
Le 13 décembre 2020 restera une date clé pour Paul Marque. À l’issue d’une représentation à huis clos de la Bayadère à l’Opéra de Paris, il s’est vu nommer danseur étoile par Aurélie Dupont. Une consécration pour ce jeune dacquois qui a découvert sa passion alors qu’il n’avait que 4 ans quand sa mère l’emmenait chercher sa sœur à la sortie de ses cours de danse. De ses premiers cours à l’âge de 7 ans, jusqu’à l’école de danse de l’Opéra de Paris, il a toujours gardé une affection profonde pour sa ville natale.
Avec Leïla Kaddour-Boudadi, Paul Marque revient sur ses premiers pas de danseur jusqu’à la réalisation de son rêve : devenir étoile de l’Opéra de Paris. Il lui raconte ses souvenirs d’enfance dans la cité thermale, son long apprentissage technique, sa passion pour l’interprétation des rôles romantiques et son quotidien rythmé par les répétitions en attendant que les spectacles puissent reprendre.
Paul Marque évoque son rapport à sa communauté de fans et l’importance des réseaux sociaux pour attirer un public plus jeune aux spectacles de l’Opéra de Paris. Il lui parle également de son prochain rôle, le capitaine Phébus dans Notre-Dame de Paris de Roland Petit.
Leïla Kaddour-Boudadi fait découvrir à Paul Marque un parc labellisé Jardin remarquable méconnu, à deux pas du centre-ville, le Domaine du Sarrat. Dans les années soixante, l’architecte René Guichemerre y construit sa maison inspirée du style californien des années 30. Passionné de botanique, il imagine un parc entre style paysager et classique jardin à la française recensant plus de mille arbres du monde entier de 130 essences différentes et 200 espèces d’arbustes. Pascal Ducos, celui qui veille désormais à sa préservation.
Leïla profite de son passage pour rencontrer l’artiste Anne Gaiss qui pilote depuis 2019 le festival d’art urbain Muralis lancé par l’association Kalos en partenariat avec la mairie. L’objectif est d’implanter à Dax un grand nombre d’oeuvres de street art, de grande qualité. À ce jour, plus de 20 murs de la cité dacquoise ont déjà été peints par des artistes internationaux, nationaux ou locaux.
Bis, c'est aussi la rencontre avec celles et ceux qui font vivre un territoire :
De la Belle Époque aux Années Folles, en passant par l’Art-Déco et le style moderniste, Dax recèle de superbes villas et bâtiments publics, témoins préservés des grandes heures de la cité thermale. Après un détour par le célèbre Splendid Hôtel et l’Atrium, Linda Fascianella, chargée de l’inventaire du patrimoine, fait découvrir des demeures signées par trois grands architectes dacquois du XXe siècle Albert Pomade, Jean Prunetti et Georges Fudji.
Artiste aussi à l’aise dans la peinture, le dessin, la sculpture que dans les performances, les oeuvres de Lydie Arickx figurent dans les grandes collections publiques internationales (Musée National d'Art moderne de Paris, Centre Pompidou, Palais de Tokyo...) et au sein de l'espace public comme la fresque monumentale pour commémorer le centenaire des arènes de Dax.
Depuis 125 ans, les Madeleines de Dax se sont imposées comme la spécialité incontournable de la cité thermale. La Maison Cazelle a régalé des générations de dacquois et de curistes avec sa recette secrète au goût inimitable. Sébastien et Clément, la cinquième génération qui vient de reprendre le flambeau, ouvrent les portes de ce temple de la gourmandise.
Ils auraient pu se contenter de jouer les grands tubes des ferias du Sud-Ouest, mais ces musiciens dacquois ont préféré un répertoire moins orthodoxe. Depuis 13 ans, la fanfare metal Pastors of Muppets fait sensation dans les rues, sur scène et même au célèbre festival Hell Fest avec ses reprises de Metallica, Iron Maiden ou Megadeath.
Durée : 52 minutes
Un magazine coproduit par : France Télévisions / France 3 Nouvelle-Aquitaine / Les films Jack Fébus
Présenté par : Leïla Kaddour-Boudadi
Diffusion : mardi 26 mai à 21h10 sur .NoA