Ancien quadruple champion d’Europe, demi-finaliste du prestigieux Pipe Masters en 2001 à Hawaï, Didier Piter est aujourd’hui l’un des entraîneurs les plus prisés du circuit international.
Il dirige sa propre structure, le Hossegor Surf Center, où il s’occupe notamment de son fils Sam, récent vainqueur de la finale européenne du circuit professionnel junior.
Didier Piter, quel type d’entraîneur êtes-vous ?
"Je suis assez cool et proche de mes élèves. J’essaie de me mettre à leur place. La chose que je dis le plus souvent au surfeur c’est que je l’aime. C’est difficile pour ces jeunes car il y a beaucoup de choses à maîtriser, sur la gestion des vagues, la préparation… Il y a des frustrations et c’est un sport où on n’avance pas très rapidement. De plus, le surf évolue tellement vite avec de plus en plus de figures issues du skate. Il faut aussi anticiper sur l’avenir car les jeunes que j’entraîne aujourd’hui aspirent à atteindre le haut niveau dans quelques années."
Le surf c’est toute votre vie car vous avez évolué au plus haut niveau avant d’entraîner ?
"Dans ma carrière, au-delà des résultats, je retiens certains objectifs, comme celui d’avoir été reconnu dans les vagues tubulaires en étant invité au Pipeline Masters (en 2001) à Hawaï. Je suis allé au bout de mes rêves. Le surf c’est ma vie."
Didier Piter est l’un des invités du numéro 10 d’Olatua. Dans ce nouveau numéro, c'est la Quilksiver Pro à Hossegor, qui a servi de plateau naturel pour découvrir la manche française du circuit mondial Challenger Séries, l’antichambre de l’élite.
Nicolas Morin nous amène également à la rencontre de Charley Puyo, l’un des pionniers du surf à Hossegor à la fin des années soixante et mémoire vivante de la compétition landaise pour en avoir été longtemps le directeur.
Focus sur l'expérience menée par l'ONG Surfrider pour mesurer l’impact de la pollution sur la côte Aquitaine.
Et enfin découverte dans la rubrique "à 360" le wave ski surfing.
REPLAY : Olatua #10