VIDÉO. "On a retrouvé un espoir" : pour ces Afghans, découvrir le surf a le goût de la liberté

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Initiation au surf pour de jeunes réfugiés afghans. Ils s'agit de sportifs, des snowboarders, qui ont dû quitter leur pays à l'arrivée des Talibans au pouvoir. ©France télévisions

En Afghanistan, ces filles et garçons appartenaient à la première équipe de snowboard du pays jusqu'au retour des Talibans au pouvoir en 2021. Menacés, ils ont bénéficié d'une chaîne de solidarité initiée par le snowboardeur français Victor Daviet, pour les mettre à l'abri. Ces jours-ci, il les accompagnait, dans les Landes, pour une découverte de la mer et du surf !

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Des rires et des sourires. ""Magnifique", comme vous dites en français..." s'exclame Soroush, 21 ans. Dans l'eau, cheveux trempés et regard brillant, lui et ses amis afghans n'en finissent pas de s'émerveiller de leur nouvelle découverte : SURFER. Dire que certains d'entre eux ne savaient pas nager il y a quelques semaines !

C'est vraiment cool d'être dans l'océan, surtout pour faire du surf ! Ça ressemble un peu au snowboard ou au skate. J'adore !

Soroush, néosurfeur

France 3 Aquitaine

La première équipe de snowboard

Il faut dire qu'ils sont plus habitués aux pentes enneigées des sommets afghans. Plus que cela. Ce sont des champions dont on a brisé le rêve. Car leurs vies étaient menacées depuis le retour, en août 2021, des Talibans au pouvoir dans leur pays. Leur tort ? Appartenir à la toute nouvelle équipe de snowboard. Un sport jugé par trop occidentalisé, pratiqué de surcroit par des garçons, mais aussi des filles. Ils ont dû fuir leur pays. 

Le snowboardeur français Victor Daviet, rencontré lors d'une compétition, les aide à trouver refuge, d'abord au Pakistan, puis en France, en octobre dernier. Aujourd'hui, ils sont réfugiés en France, à Annecy, avec un titre de séjour.

"Clairement, la solidarité, c'est ce que je retiens de cette histoire", assure le sportif français. "C'est la plus belle de ma vie que j'ai vécue à travers le snowboard. (...) C'est fou que ça ait marché... Avec le recul, je suis fier, je suis heureux. On partage vraiment... maintenant, c'est ma nouvelle famille".

Pour Nassima, 22 ans, c'était impensable de voir arriver les Talibans et de devoir abandonner la famille, les amis et les projets professionnels. "Malgré tout ça, on a retrouvé un espoir. Même dans les ténèbres, une lumière peut surgir".

Et ce moment de découverte entre amis semble une véritable source de bonheur pour ces jeunes loin de chez eux et des leurs. Comme un nouveau souffle de liberté.

En savoir plus sur l'association Snowboarder of Solidarity (SOS)

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