Mauvaise nouvelle pour les 1300 salariés d'UPSA à Agen.
Le comité économique des produits de santé demande une baisse des prix du Dafalgan et de l'Efferalgan.
Une troisième épine dans le pied pour l'usine pharmaceutique lot-et-garonaise depuis son rachat par le japonais Taisho.
Le plan de financement de la sécurité sociale prévoit 920 millions d'euros d'économies en 2020.
Dans ce cadre, le comité économique des produits de santé demande une baisse des prix du Dafalgan et de l'Efferalgan, deux médicaments fabriqués sur le site UPSA d'Agen.
Cette proposition ne va pas rassurer les 1300 salariés du principal employeur privé du Lot-et-Garonne.
D'autant que deux autres récentes annonces sont venues assombrir l'avenir du laboratoire lot-et-garonnais.
Le Dafalgan codéiné est entré au répertoire des médicaments générique en septembre : ce produit représente environ 20 % du chiffre d'affaires global de la marque.
Et l'Agence du médicament préconise l'arrêt de la vente libre du paracétamol dans les pharmacies (dont l'Efferalgan et le Doliprane) au 1er janvier 2020.
Des médicaments produits sur le site agenais.
Pour Bruno Bourthol, délégué Force Ouvrière du personnel :
"La colère est en train de monter chez les personnels. On ne comprend pas qu'elle est cette aversion pour le paracétamol (...) qui fait vivre les emplois..."
Les élus locaux discuteront de l'avenir du site agenais le 17 octobre au Ministère de la Santé.