Tentative de féminicide dans le Lot-et-Garonne : six ans de prison pour avoir poussé sa compagne par la fenêtre

Un quadragénaire a été condamné à six ans de prison ce lundi 24 juillet pour une tentative de féminicide sur sa compagne. Il l'avait poussée par sa fenêtre de son appartement de Clairac en Lot-et-Garonne, la blessant grièvement.

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"On était à deux doigts de la cour d'Assises". La phrase, répété à plusieurs reprises ce jeudi au tribunal correctionnel d'Agen souligne la gravité des faits.  Pour avoir poussé sa compagne par la fenêtre de son appartement, le 2 juillet à Clairac en Lot-et-Garonne, Nicolas J., a été condamné ce lundi à six ans de prison et six mois de révocation de sursis. Très grièvement blessée, souffrant de multiples fractures, dont une sur une vertèbre cervicale, la victime a été hospitalisée en urgence absolue, et s'est vue délivrer 90 jours d'ITT. 

Les images de la vidéosurveillance diffusées au tribunal

L'auteur des faits, âgé d'une quarantaine d'années, a déjà indiqué qu'il ne ferait pas appel de la décision. "Monsieur J. a indiqué devant les enquêteurs qu'il assumerait, qu'il avait besoin d'être enfermé pour essayer de se construire auprès de personnels de santé. Il doit comprendre pourquoi, depuis qu'il a l'âge de six ans, il est toujours dans le conflit, dans une certaine forme de violence qui le dépasse", a déclaré Me Philippe Bossut, avocat de la défense. 

Cette violence, le président du tribunal décidé de la montrer, en diffusant les images de vidéosurveillance issue d'une caméra à l'extérieur de l'appartement. On y voit le prévenu brutaliser sa compagne, avant d'entendre le bruit de la défenestration. Plus tard, alors que la victime est au sol, immobile, les insultes fusent.  "Où est ma carte bancaire", hurle ensuite l'auteur des faits, avant de prendre la fuite. 

Avant même sa condamnation, l'auteur des faits qui était placé en détention provisoire présentait un judiciaire fourni, avec 24 mentions. Nicolas J. avait déjà été condamné en janvier 2022 pour des faits de violence aggravée sur une ancienne conjointe, en Ariège. À l'époque, il avait incendié les vêtements de sa compagne, et déclenché un incendie dans l'immeuble où le couple résidait.

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