Les gelées matinales ont eu raison des premiers bourgeons des pruniers. On a chiffré jusqu'à 80 % de perte sur certaines exploitations duremment touchées.
Il faut dire que ce stade du développement situé entre la chute de la collerette et les jeunes fruits est la période du cycle végétatif la plus sensible aux écarts de température. Certaines parcelles ont été frappées par le gel à 25 % d'autres à 80 %, l'étendue de cette catastrophe est donc variable à l'échelle du département.
Les épisodes de gel seront peut être reconnus comme calamités agricoles. Un groupe de techniciens de la Direction départementale du territoire devra rendre compte du périmetre et de l'importance des dégats dans les exploitations du département. Les vallées du Lot, de la Garonne et les plaines sont les plus impactées.