La sublime cantatrice agenaise Béatrice Uria-Monzon en master class en Lot-et-Garonne

L'éternelle Carmen, applaudie dans les plus grands opéras du monde, a choisi le Lot-et-Garonne pour donner une master class. Sa région d'origine. Six chanteurs lyriques ont pu suivre ses précieux conseils pendant une semaine.

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Elle est celle qui a révolutionné le rôle de Carmen de Bizet. En en donnant une interprétation très personnelle, liée à sa nature peu extravertie. Tout en finesse, en écartant au maximum les oeillades, tapages de pieds et autres remontées de jupes. 

Sa première représentation en 1993, cinq ans après avoir débuté sa carrière professionnelle, a été un tel succès qu'elle lui a ouvert les portes de la gloire.

Ce Carmen là, elle l'a joué à près de 300 reprises, dans les plus grands opéras du monde.
 

Précieux conseils

Aujourd'hui, avec plus de 20 ans d'expérience dans toutes sortes de registres, la mezzo-soprano se plaît à conseiller les plus jeunes.

"Je suis arrivée lundi avec une tessiture de mezzo soprano. Avec le travail de Béatrice, j'ai changé ma tessiture en soprano lyrique" nous confie une jeune stagiaire visiblement ravie d'avoir changé son répertoire, plus adapté à sa voix.

"Il y en a certains avec lesquels il n'y a que quelques petits réglages à faire, il y en a d'autres où il faut davantage construire et d'autres, plus anciens, chez qui des petits défauts se sont installés et il faut les gommer" explique la prestigieuse enseignante.

Cette semaine aura été particulièrement éprouvante pour les élèves, le chant lyrique étant une discipline très physique. "L'opéra demande un gros effort physique, au niveau de la tonicité musculaire, des cordes vocales, de la recherche des résonnateurs...et tout cela ne doit pas paraître pour le spectateur" explique Arnaud Rouillon, un élève basse. 
 

Racines lot-et-garonnaises


Béatrice Uria-Monzon, qui est née et a grandi à  Agen avant d'intégrer le conservatoire de Bordeaux, a gardé ses racines lot-et-garonnaises.

Elle a beaucoup joué à Bordeaux et Toulouse pour rester le plus près possible de sa famille et de son père, le peintre espagnol Antonio Uria-Monzon.
 


 
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