Ils se sont rassemblés dans près de 80 villes, partout en France et en Europe, POUR le climat avec la volonté de redonner de l'espoir autour du slogan #ilestencoretemps. En Aquitaine, les marches de Pau et Bordeaux ont rassemblé plusieurs milliers de personnes.
La marche bordelaise a rassemblé ce samedi près de 6000 personnes selon les organisateurs. Sous un soleil de plomb et des températures record pour la saison... Signe des temps. Tous ces marcheurs pour le climat ont en commun de demander des mesures d'urgence pour protéger l'environnement et ralentir le réchauffement de la planète. Sur les affiches dans la foule, c'est " l'état d'urgence climatique" qui est réclamé.
Cette démarche a commencé le 8 septembre dernier. Des manifestations dans une trentaine de villes avaient rassemblé des dizaines de milliers de manifestants, à l'appel d'un Parisien, Maxime Lelong, en réaction à la démission surprise de Nicolas Hulot du poste de ministre de la Transition écologique.
La marche pour le climat bordelaise avait rassemblé, près du Pont de pierres entre 7 et 8000 personnes pour montrer la détermination de la société publique en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.
Avec des slogans marquants tels que :
"Quand c'est fondu, c'est foutu", "Arrête$ de niquer la mer", "Il n'y a pas de plan(nète) B", "La Terre brûle, on coule ? ... Achetez un billet pour la Lune !"
Ecoutez la coordinatrice de la marche à Bordeaux, Charlotte
Pour Maxime Lelong, à l'initiative de la première marche :
Avec d'autres, il a monté la plateforme "ilestencoretemps.fr". Elle relaie des campagnes d'ONG, comme celle montée contre la Société Générale pour qu'elle arrête de financer des énergies fossiles ou une initiative pour changerMarcher c'est très bien mais ça ne résout rien. Si on veut avancer, il faut mettre en place des solutions concrètes.
de mode de vie en 90 jours. A terme, les internautes choisiront trois actions qu'ils jugeront prioritaires.
Elles seront présentées à l'Elysée "qui s'engage à donner une réponse", assure Maxime Lelong. "Si cette réponse ne nous convient pas, on redescendra dans la rue."