Les opinions politiques ont elles une influence sur la sexualité des Français ?

Selon un sondage commandé par le site Wyylde et réalisé par l'IFOP, plus de deux tiers des couples français seraient du même bord politique. Une étude qui s'est aussi intéressée aux pratiques sexuelles selon l'appartenance politique.

S'il est politique, ce sondage ne concerne pas les candidats à la présidentielle. Mais plutôt "l'influence des opinions politiques sur la vie de couple et la vie sexuelle des Français". Une question que s'est posée le réseau social libertin Wyylde (anciennement Netechangisme.com).

Une première constatation révèle que 6 Français sur 10 (62%) refuseraient de se mettre en couple avec quelqu'un d'extrême-droite et la moitié (52%) avec quelqu'un d'extrême-gauche (l'étude reste néanmoins floue quant à savoir ce que représentent ces notions pour les personnes interrogées).


Les résultats ne sont en revanche pas les mêmes pour les autres sensibilités politiques. Ainsi, seul un quart de la population refuserait de nouer une relation avec quelqu'un de gauche (27%), de centre-gauche (25%), de centre-droit (24%) ou de droite (28%).

Selon les auteurs de cette étude, "plus on se situe à la gauche de la gauche, plus on a tendance à affirmer qu’on ne pourrait pas se mettre en couple avec quelqu’un en raison de son positionnement politique : de 88% chez les sympathisants du Front de gauche, cette proportion tombe ainsi à 59 % chez ceux du Front national".

Radicalité politique et "radicalité sexuelle"


Plus étonnant, le sondage s'est attaché à étudier la relation entre des opinions radicales et des pratiques sexuelles dites "radicales" : de l'éjaculation faciale au BDSM (Bondage, Domination, Sadomasochisme).

"C'est dans les électorats des candidats protestataires que l'on trouve le plus d'adeptes des pratiques ou expériences sexuelles rares ou transgressives", disent les auteurs de cette enquête.

Pour toutes les pratiques étudiées, les personnes interrogées affirmant les avoir déjà pratiquées sont en majorité "d'extrême gauche" sauf pour l'anulingus et la biffle où ce sont des gens "d'extrême droite".


Ce serait "comme si leur « rejet du système » allait de pair avec une plus grande capacité à s’affranchir des normes dominantes en matière de sexualité" affirment-ils.

Ils précisent également que "La seule exception à cette règle a trait à l’expérience de rapports sexuels avec une personne du même sexe qui, contrairement aux autres pratiques testées, arrivent en tête chez les électeurs prêts à voter pour Emmanuel Macron à l’élection présidentielle" (16% disent avoir eu une relation homosexuelle chez ceux qui voteraient Macron, 8% pour l'électorat de Fillon).

Une des raisons seraient "que ce genre d'expérience est plus admise/répandue dans les catégories de la population les plus attirées par le candidat d'En Marche".

 

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