+ 8,5% au pays basque, la CPAM de Bayonne enregistre le plus fort taux d'augmentation d'arrêts maladie de la Nouvelle-Aquitaine en 2016. Depuis début janvier les contrôles des médecins et des salariés sont plus nombreux. L'idée de valider les arrêts par le médecin conseil est dans l'air.
L'augmentation est "inférieure à 2% à Poitiers et à Limoges et inférieure à 5% en Gironde alors qu'elle atteint près de 9% au Pays Basque" constate Florence Darroux, la sous-directrice de la CPAM des Pyrénées-Atlantiques.
Un chiffre qui a conduit les services de la caisse primaire d'assurance maladie à intensifier les contrôles, autant chez les médecins que chez les salariés.
Les arrêts sont non seulement plus nombreux mais ils sont aussi plus long. Le coût en est d'autant plus élevé pour la caisse publique. L'ensemble des arrêts de travail lui ont coûté 48 millions d'euros l'an dernier.
En plus des contrôles, des courriers seront envoyés aux assurés dans les prochaines semaines. "On est en mesure de repérer les personnes qui ont plusieurs arrêts de travail sur douze mois" explique Florence Darroux, l'idée étant qu'ils se sentent un peu surveillés.
Jean-Jacques Bénichou, membre du syndicat des médecins généralistes MF, préconise lui d'associer le médecin-conseil de la CPAM aux décisions. Il faudrait "l'impliquer" propose t-il, et lui "faire valider l'arrêt maladie".
Regardez le reportage de Sabrina Corrierri et Rémi Poissonnier :
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