Au Pays basque, des élus relancent une assemblée transfontalière

Des élus municipaux ont relancé hier, jeudi, à Bayonne, Udalbiltza, " pour la construction du Pays basque ". Cette assemblée qui réunit des politiques basques français et espagnols a été interdite en Espagne pendant huit ans.

En 2003, la justice espagnole avait déclaré Udalbiltza illégale et 20 de ses membres avaient été inquiétés pour leurs liens présumés avec l'organisation séparatiste basque ETA.

Huit plus tard, les poursuites avaient été abandonnées. La justice espagnole avait alors considéré qu'elle avait un projet "nationaliste" et non "terroriste".
Relancée en mars 2013, cette association d'élus a été présentée pour la première fois au Pays Basque français ce jeudi.  Une centaine  d'élus l'a déjà intégrée en France. "Un appel aux élus de toutes les sensibilités", à les rejoindre a été lancé.

"On peut très bien ne pas être abertzale (nationaliste) et convaincu qu'un travail est nécessaire", entre le Pays Basque français et espagnol, a justifié le maire d'Ostabat et vice président d'Udalbiltza, Daniel Olçomendy.

Les participants ont annoncé le lancement dans les prochaines semaines d'un "projet de développement local dans les Pyrénées basques", impliquant "une centaine de villes" situées de part et d'autre de la frontière franco-espagnole.

Dénonçant "la négation par la France" des initiatives locales, ils ont également appelé à prendre part à la manifestation en faveur de la création d'une Collectivité territoriale au Pays Basque français et pour la défense de la langue basque, prévue le 30 novembre à Mauléon en Pyrénées-Atlantiques.

Cette association compte 1.200 adhérents, des conseillers municipaux et maires des deux pays.

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