Le 12 mai dernier deux ouvriers sont décédés lors d'une explosion dans une usine de découpe métaux du groupe Derichebourg. Aujourd'hui l'enquête se poursuit, le travail des assureurs aussi. Et les dégats sont loin d'être réparés.
Les lieux ont été gelés pour les besoin de l'enquête qui doit déterminer avec précision les causes du drame. La double explosion ayant fait deux morts, 15 blessés, et causé d'importants dégâts.
Très vite après la double déflagration, la chute d'un câble à haute tension, et le départ d'un important incendie, la présence de bouteilles d'acétylène sur le site avait été mise en avant pour tenter d'expliquer le drame qui avait causé la mort de deux ouvriers qui selon les premiers éléments de l'enquête utilisaient un chalumeau au moment des faits. La thèse de l'accident de soudure était à l'époque la plus probable.
Aujourd'hui, l'enquête est lion d'être terminée, et le laboratoire spécialisé de Toulouse n'a pas encore rendu son rapport. L'enchaînement des faits ne serait pas encore connu.
Dans les entreprises situées autour, la vie a repris son cours mais dans des conditions bien particulières. Certaines tournent au ralenti, d'autres sont toujours fermées.
Il faut dire que les dégâts sont considérables, le montant des réparation dépassent pour certains les 500 000 euros, et le travail des assureurs n'est pas terminé.
Les dégâts sur l'ensemble de la zone Saint-Etienne devraient atteindre plusieurs millions d'euros.
Voyez le reportage d'Emmanuel Clerc et Emmanuel Galerne :