Ce mercredi matin, la sous-préfète de Bayonne, Catherine Séguin, le maire Jean-René Etchegaray, et le procureur Samuel Vuelta-Simon ont fait le bilan des fêtes de Bayonne. L'occasion de revenir sur le passage aux fêtes payantes en 2018.
Lors de la réunion bilan des Fêtes de Bayonne ce mercredi 2 août, la fréquentation a été estimée à plus d'un million de visiteurs depuis dimanche dernier.
Cette année, un système de comptage avait été mis en place aux neuf entrées de la ville. La fréquentation des bus, des parkings, des campings, des verres réutilisables ou encore du réseau de téléphonie ont aidé à connaître le nombre de festayres présents dans les rues de Bayonne.
En dehors du constat de nette augmentation par rapport à l'an dernier, année un peu particulière en raison du contexte d'attentat, ces chiffres sont d'une grande importance pour imaginer un système de fêtes payantes. En effet, pour le moment seuls les Bayonnais financent l'événement.
Le maire Jean-René Etchegaray avait déjà évoqué à demi-mots la possibilité d'une demande de contributions aux personnes venues pour l'occasion.
Face à 700 000 euros de recettes, nous avons 1,7 million d'euros de dépenses qui sont supportées par les contribuables bayonnais. Il nous faut absolument imaginer un autre modèle économique.
C'est à présent, une possibilité de plus que concrète. Ce mercredi vers 16 heures 30, le maire de la ville a déclaré à nos journalistes Laurent Lataste et Sandrine Estrade :
Les fêtes payantes ne sont pas exclues, et pourquoi pas dès l'année prochaine.
L'hypothèse improbable aux yeux des festayres pourrait donc bien devenir réalité, et même plus vite qu'il n'y paraît. Un projet est à l'étude actuellement établirait un prix de deux euros pour une journée de fête et cinq euros pour l'ensemble des cinq jours de festivité.
► Pour voir ou revoir la déclaration intégrale du maire de Bayonne Jean-René Etchegaray