Aucun blessé parmi les 35 passagers et trois personnes de l'équipage. Le bateau de promenade, "L'Hendayais II", qui les transportait vendredi soir, n'aurait pas pu entrer dans le port, peut-être à cause des forts coefficients de marée. Il a dû effectuer un échouage "en douceur" en coordination avec les équipes de secours afin de déposer les passagers en sécurité.
Ce samedi matin, le CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) a pu procéder à l'opération de "déséchouement" du bateau qui a pu être "remis à flot" avec la marée haute jusqu'en baie de Fontarrabie à 7h39. "Aucune trace de pollution n'est à signaler" a précisé la préfecture maritime dans un communiqué.
L'opération a nécessité le concours de la vedette SNS 149 Bidasoa de la station de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) d’Hendaye et des véhicules de secours et d'assistance aux victimes des pompiers des Pyrénées-Atlantiques (SDIS 64).
Alerté par un passager
Ce vendredi 23 août, à 22h24, les pompiers des Pyrénées-Atlantiques (CODIS 64) sont alertés par un passager du navire L'Hendayais II qu'ils sont sur le point de s'échouer sur la plage d’Hendaye, alors que le bateau se trouve à l'entrée du port.
"Le navire, L'Hendayais II, avait manqué l'entrée des passes et était sur le point de s'échouer sur la plage d'Hendaye", raconte le Commandant Alban Simon, le porte-parole de la Préfecture Maritime de l'Atlantique. "Rapidement, une opération a été coordonnée, de nuit".
Le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS)-A Etel engage donc le dispositif de sauvetage. "Le bateau s'est échoué. Les passagers ont pu descendre d'eux-mêmes directement sur la plage, accompagnés par les secours. Ils ont été pris en charge rapidement". Il était alors un peu plus de 23 heures. Aucun blessé n'est à déplorer.
Le navire est alors resté sur la plage d'Hendaye jusqu'à la marée montante qui a pu permettre aux équipes du CROSS d'effectuer, ce samedi matin, l'opération de remorquage.
Une enquête est ouverte pour préciser les circonstances et éventuels dysfonctionnements dans la procédure d'approche ou de navigation ce vendredi soir. Quoi qu'il en soit, le Commandant Alban précise que "ce n'était pas un échouage violent. Cela a été relativement maîtrisé". Et il ajoute : "les coefficients de marées (104 et 100 ce vendredi 23 août, NDLR), évidemment, ont dû jouer dans cet événement".