Béarn : Des "tirs de défense" autorisés après la confirmation du "loup-hybride" en Vallée d'Ossau

C'est désormais confirmé, suite au cliché montrant un animal ressemblant fortement à un loup prise en juin, il s'agit bien d'un hybride, mi-loup, mi-chien, qui arpente les pâturages béarnais. Après concertation avec les éleveurs, des tirs de défense ont été autorisés.

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Cet "hybride" aurait parmi ses gènes une partie d'ADN correspondant au loup italien.

Le cliché pris le 29 juin au Port de Castet avait relancé le débat sur la présence de l'animal dans la vallée d'Ossau. Car depuis le printemps, des attaques suspectes avaient incité les éleveurs à positionner un appareil photo à déclenchement automatique. 

L'Office de la chasse et de la faune sauvage avait effectué des prélèvements ADN sur les brebis attaquées. Les éleveurs ont de leur côté prélevé leurs propres échantillons pour les envoyer en laboratoire qui avait conclu à déterminer cet ADN hybride.


Des attaques répétées sur les troupeaux

Il faut dire que depuis quatre mois, des attaques de canidés s'en étaient pris à plusieurs troupeaux de brebis sur les estives des Pyrénées-Atlantiques.

A chaque signalement, les experts du réseau “Loup-Lynx” de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont effectués les constatations sur place et fait suivre leur conclusions aux instances locales et nationales.

Car sur les lieux concernés, 11 pièges photos avaient été installés car il pouvait aussi s'agir de chiens errants. Pour cela des échantillons biologiques avaient été prélevés sur certains de ces sites et envoyés au laboratoire Antagène à Lyon.

Un rapport d'expertise, produit le 9 août 2018 précise que deux échantillons envoyés le 18 juillet dernier (sur six envoyés au total) et relevés sur les communes Castet et Louvie-Soubiron près du col de Lallène, caractérisent un même animal, hybride entre un loup d'origine italo-alpine et un chien. (Communiqué de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques)

Pour autant, c'est un cas qui ne place pas le département comme étant une zone où la présence du loup à considérer le département comme une zone de présence permanente de l'espèce mais il convient cependant de rester très attentif à l'évolution de la
situation.


Néanmoins, le préfet des Pyrénées-Atlantiques a décidé de prendre un arrêté :

autorisant les tirs de défense simple afin de permettre aux éleveurs volontaires, titulaires du permis de chasse, de défendre leurs troupeaux.

Une cellule de veille


De plus, le préfet réunira rapidement à nouveau la cellule de veille départementale sur le loup et les activités d’élevage pour réunir tous les acteurs :
  • services départementaux et régionaux de l’État,
  • louveterie départementale,
  • représentants des intérêts agricoles, forestiers, cynégétiques, et environnementaux,
  • association des maires,
  • conseil départemental
Une veille pour organiser le partage rapide d’informations  permettant d’arrêter les mesures nécessaires.
 

Une battue pas exclue

Selon la suite du mouvement de l'animal et ses comportements face aux troupeaux, la préfecture n'exclut pas une battue :

En cas d’inefficacité des opérations d’effarouchement et des autorisations de tir de défense simple données individuellement aux éleveurs, des tirs de défense renforcés (jusqu’à 10 tireurs) seront prévus, et si nécessaire un tir de prélèvement pourra être ordonné en liaison étroite avec le préfet de région Rhône-Alpes-Auvergne, préfet coordonnateur pour le loup.

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