En septembre dernier, c'est la candidature de "Biarritz Pays basque" qui avait été retenue pour accueillir les Mondiaux de surf en France. Bidart et Anglet étaient de l'aventure mais ces deux villes ont fait les calculs. Les mesures de sécurité leur coûteraient trop cher. Ce sera sans elles.
Le ministère de l'Intérieur a récemment renforcé les mesures de sécurité à mettre en place lors de compétitions en plein air, alors que l'état d'urgence est toujours activé. Une tuile pour les organisateurs des World Surfing Games qui se dérouleront en France du 20 ou 28 mai prochain.D'autant que parmi les 50 nations qui seront présentes, certaines, comme Israèl, les Etats-Unis et la Russie sont des dites "sensibles" et qu'elles ont des exigences conséquentes pour leur délégation en matière de sécurité.
L'organisation de ces Mondiaux occasionnerait un surcoût de 150 000 euros par site.
La Fédération Française de Surf a donc décidé de concentrer les épreuves à Biarritz.
Le maire de Bidart, Emmanuel Alzuri parle de "contraintes fortes" qu'il n'était pas possible de démultiplier sur les trois villes.
La Fédération Française de Surf a décidé de se recenter sur la commune de Biarritz et sur la Grande Plage, site majoritaire de la compétition et nous l'acceptons.
Ces mesures de sécurité sont valables pour toutes les compétitions de plein air. Le Marathon de Bordeaux qui se courra dans trois semaines, le 15 avril, n'y échappe pas. Son organisation a coûté 100.000 euros de plus.
Rappelons qu'à ce jour, aucune menace n'a été identifiée, ni pour les Mondiaux de Surf, ni pour le Marathon de Bordeaux.