Dans le cadre d'un colloque national organisé par la confédération paysanne sur la grippe aviaire à Billères (64), acteurs de la fillière et pouvoirs publics sont venus se rendre compte sur le terrain de l'impossible application des normes de biosécurité, dans une petite exploitation de Momas.
La Ferme des délices de Momas, petite exploitation fermière de 27 hectares où poules et pintades sont élevées de l'œuf à l'assiette, en vente direct.
Suite aux derniers épisodes de grippe aviaire, ce type d'exploitation fait face à des normes de biosécurité drastiques. Des normes qui, ici, ne sont pas totalement respectées.
Seule mesure de sécurité, le port de ces chaussettes en plastique. Les sas de décontamination et autres zones de nettoyage, pourtant imposé par les pouvoirs publics, seraient-ils alors superflus, ou trop coûteux ? Les acteurs de la filière avicole réfléchissent à adapter ces normes aux petites exploitations comme celle-ci.On estime qu'on a moins de risques que les autres exploitations car on n'a pas d'opérateurs extérieurs. L'alimentation est produite sur la ferme donc pas de transports en camion...
Syndicats et associations d'éleveurss ont donc rédigé un guide de la biosécurité destiné aux petits élevages de volailles. Un dispositif vital pour tout un pan de la filière.
A Billère, le colloque national sur la grippe aviaire regroupe des scientifiques de toute la France ainsi que des représentants des pouvoirs publics, pour réfléchir à des mesures moins réstrictives, mais toujours aussi indispensables.
Regardez le reportage d'Iban Carpentier et Sandrine Estrade.
(Interviennent dans ce reportage : Jean-Louis Campagne, Eleveur de volailles fermières à Momas; Nicolas Giraud, Secrétaire national confédération paysanne en charge de l'élevage; Christine Filliat, Vétérinaire avicole; Gilles Salvat, Directeur santé animale et bien-être des animaux A.N.S.E.S.)
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