La cour d'appel de Pau recevra, mardi 28 février, l'une des deux personnes mises en examen dans l'affaire des crashes d'hélicoptères de la Sécurité civile en 2003 et 2006. L'audience concernera uniquement l'accident de 2006, dans lequel 3 personnes ont perdu la vie.
Plus de dix ans après les faits, le dossier des crashes d'hélicoptères de la Sécurité civile de Pau s'apprête à être réouvert. Ce mardi 28 février, l'un des deux anciens dirigeants du groupement mis en examen sera reçu en audience devant la chambre d'instruction de la cour d'appel de Pau.
Aujourd'hui en retraite, les deux hommes sont accusés de blessures involontaires et d'homicides involontaires dans l'affaire des crashes de 2003 et 2006. L'un des deux a cependant déposé une requête en nullité de la mise en examen, examinée ce mardi matin par la cour d'appel de Pau.
En 2003, un appareil Dragon 64 s'est abîmé sur la face nord du massif de l'Arbizon. Il avait pourtant été mis en service un mois auparavant. Un mécanicien a perdu la vie, et le pilote s'était retrouvé gravement blessé.
Trois ans plus tard, le 5 juillet 2006, un autre hélicoptère s'est écrasé lors d'un exercice de secours en montagne, dans le cirque de Gavarnie du massif de l'Astazou.
Pour des raisons indéterminées, l'appareil s'est mis à tourner sur lui-même avant de s'écraser contre la paroi de l'Astazou. Il avait immédiatement pris feu. Le pilote, un mécanicien et un CRS avaient été tués et un autre CRS grièvement blessé.
C'est sur ce deuxième accident que portera l'audience, ce mardi 28 février. Il devra notamment déterminer la cause de l'autorisation de mise en service des appareils, des hélicoptères EC 145.