Ce groupe anonyme, en guerre contre la spéculation immobilière, est bien à l'origine de la destruction d'une maison secondaire fin mai à Hélette, dans le Pays Basque intérieur, ravagée par un incendie. La revendication a été transmise à la section antiterrotiste du parquet de Paris.
Dans sa lettre de revendication le groupe "justifie" son action en déplorant que cette maison "n'était utilisée que quelques semaines par an", "cela nous semble très grave qu'une famille du Pays basque ait une résidence secondaire en connaissant le problème du logement".
La bâtisse était vide au moment du sinistre, intervenu dans la nuit du 29 au 30 mai dernier. Elle appartient à une famille espagnole originaire de Pampelune. Elle avait vivement dénoncé la destruction de "leur maison de famille" alors que tous sont "extrêmement attachés à la cause basque".
"Il ne nous semble pas qu'incendier une maison, quelle que soit l'identité des personnes qui la possèdent ou l'usage qu'ils en font, soit une manière efficace de résoudre le grave problème du prix de l'immobilier", avaient ils dit.
Sur la façade, les écrits "le Pays basque n'est pas à vendre" et "les villages du Pays basque ne sont pas à vendre" avaient été retrouvés.
Le groupe a précisé qu'il pourrait envisager d'autres actions contre les "résidences secondaires et les agences immobilières".
La lettre de revendication a été transmise à la section antiterroriste du parquet de Paris, qui a étét chargée de cette enquête.