A Bayonne une centaine d'opposants à la LGV au Pays-Basque ont manifesté ce samedi matin, alors qu'Alain Rousset, le Président de la région Nouvelle Aquitaine, plaidait en faveur de la ligne à grande vitesse auprès des élus locaux.
Ce samedi matin, entre 150 et 200 personnes se sont réunies devant la cité des Arts de Bayonne, où Alain Rousset s’entretenait avec les élus basques au sujet de l’épineuse question de la ligne à grande vitesse.
Un comité d'accueil devant la cité des arts à #Bayonne contre la #LGV alors qu'Alain Rousset doit s'entretenir sur le projet avec les élus du Pays basque pic.twitter.com/y5l6bHNtIA
— France3 Euskal Herri Pays Basque (@F3euskalherri) November 6, 2021
Des militants écologistes pour la plupart venus adresser un message clair au président de la région Nouvelle Aquitaine. Pour Victor Pachon, le porte-parole du collectif des associations de défense de l’environnement « ce projet est inutile, il coûte très cher et on peut pourtant obtenir les mêmes résultats en modernisant les lignes existantes. »
Nous serons aussi obstinés qu’Alain Rousset dans la résistance !
Les manifestants n’ont pas pu échanger avec Alain Rousset mais ils se sont fait entendre à coup de huées.
Cette réunion à huis clos avait pour objectif de convaincre les maires du Pays-Basque de participer au financement de la LGV dans le Sud Ouest, à hauteur de 150 millions d’euros.
De nombreux élus auraint fait part de leur résistance, comme Joseba Erremundeguy, qui en est convaincu la LGV « est une catastrophe écologique qui va faire artificialiser près de 6.000 hectares de terres agricoles et de zones naturelles. »
Mais selon le président de la Nouvelle Aquitaine la rénovation des lignes existantes n’empêchera pas la nécessité d’en construire une nouvelle "il va y avoir une explosion du fret ferroviaire et il faudra analyser si une seule ligne, qui date de 160 ans et bien qu'elle ait été rénovée, a la capacité de sortir des millions de camions de la route."
Véritable serpent de mer le dossier de la LGV au sud de Bordeaux a été relancé par le Premier Minsitre, Jean Castex, mais il provoque à chaque fois une levée de boucliers au Pays Basque.