Sur le modèle d’Uber, une plateforme de mise en relation entre voyageurs et chauffeurs VTC vient d’être lancée à Anglet.
En basque, Moogi (mugi) signifie « bouger », « se déplacer ». C’est le nom de l’application que vient de lancer Mathieu Peyrelongue, jeune entrepreneur originaire d’Hendaye.
Cette plateforme fonctionne de la même manière qu’Uber : via une application mobile, elle permet de réserver un véhicule avec chauffeur pour effectuer un déplacement.
Mais alors que la plateforme américaine prélève 25% de commission à chaque course, Moogi reverse 85% du prix aux chauffeurs (90% la nuit) et 2% à deux associations locales (Du flocon à la vague et Sponso+).
« On n’a rien inventé, on s’est inspiré de quelque chose qui existait, on a juste voulu l’apporter au territoire… en essayant de rémunérer les chauffeurs le plus justement possible et en restant abordable pour les consommateurs » explique Mathieu Peyrelongue.
Au grand dam des taxis
Lancée il y a à peine quelques jours, Moogi compte déjà près de 800 utilisateurs, et le potentiel semble énorme indique son créateur : « On déçoit sûrement plus que l’on ne satisfait, car on refuse 75% des demandes aujourd’hui ».
Moogi n’est pas la seule sur ce créneau. Cet été, la société Uber a décidé de développer les mêmes services sur la côte basque, avec ses chauffeurs parisiens et qui passent leurs vacances dans la région. Une arrivée que les taxis ont du mal à accepter, dénonçant une concurrence déloyale.
Mais pour Mathieu Peyrelongue, point de concurrence déloyale : « On respecte la loi, on a le droit de faire ce genre d’application… » « Je suis persuadé que l’on va créer un marché, puisqu’on va intéresser sûrement plus de personnes aux transports, et que tout le monde pourra travailler sainement. »
Comment ça marche ? La réponse avec ce reportage de France 3 Euskal Herri (Andde Irosbehere, Christian Etchegaray et Gérard Haristoy) :