Airbus, Dassault, un carnet de commande qui décolle : ce sous-traitant en aéronautique cherche à recruter

Depuis la crise Covid, le carnet de commandes de l’entreprise Mécanique Aéronautique Pyrénéenne (MAP) explose. Chez ce sous-traitant d’Airbus et Dassault entre autres, 22 postes sont à pourvoir.

Six millions d’euros d’investissement pour essayer de tenir la cadence. Mécanique Aéronautique Pyrénéenne, une entreprise basée à Serres-Castet dans les Pyrénées-Atlantiques, est spécialisée dans l’usinage de précision pour l’aéronautique. Les pièces fabriquées dans ses ateliers se retrouvent sur des Airbus A320 et A350, des avions de chasse Rafale ou des hélicoptères.

Aujourd’hui on subit une croissance de notre carnet de commande de 20% par an.

Damien Lévêque

Directeur de site MAP

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22 postes sont à pourvoir chez ce sous-traitant de pièces aéronautique • ©France télévisions

22 postes à pourvoir 

Le recrutement de nouveaux ouvriers qualifiés devient vital. Emilio Larrieu est un de ceux arrivés récemment. Monteur ajusteur, il ne se prédestinait pas du tout au secteur de l’aéronautique : 

“C’est intéressant, en plus on peut bouger. S’il y a besoin d’aide à l’atelier par exemple. Ça permet de voir d’autres choses.” 

Tourneurs, fraiseurs, chaudronniers, etc. 22 postes sont à pourvoir. L’entreprise peine à recruter. Son directeur Damien Lévêque met donc en avant des conditions de travail agréables. 

“On fabrique des pièces d’avion ou d’hélicoptère, donc c’est plutôt valorisant. On est dans des ambiances de travail plutôt propres, climatisées. J’invite les candidats à venir nous visiter et faire des immersions.” 

La transmission au cœur du recrutement

A un an de la retraite, Michel Arrufat forme les nouvelles recrues : il leur apprend à façonner des pièces au micron près, leur transmet sa maîtrise technique, mais surtout sa passion : 

On dit chez nous que la matière est vivante, suivant la température, l’usinage, la fibre. On travaille beaucoup sur cette passation de savoirs.

Michel Arrufat

Chef d'équipe, tourneur

Les salariés ont même accepté de travailler plus pour compenser le manque de main d’œuvre, en attendant l’embauche d’ouvriers supplémentaires.