Une soixantaine de personnes se sont rassemblées ce jeudi devant l'école de commerce où Sofya Rudeshko a été salariée plusieurs années. Le corps de la jeune femme a été découvert dans son appartement palois samedi.
Des fleurs, des bougies disposées devant un portrait d'une jeune femme tout sourire... Ce jeudi l'émotion était palpable devant l'école de commerce ESC Pau business school.
L'école, qui avait salarié Sofya Rudeshko pendant cinq ans, a organisé une commémoration en mémoire de la trentenaire, retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi.
Décrite comme une "battante", un "rayon de soleil", Sofya Rudeshko avait marqué très favorablement les esprits dans cet établissement, où elle s'occupait des admissions des étudiants étrangers.
"Pas d'intervention d'un tiers"
Le corps de cette femme de 34 ans a été découvert dans son appartement situé rue Emile Garte à Pau. Sofya Rudeshko, 34 ans, a été tuée à l'arme blanche dans la nuit du 22 au 23 octobre. Son ex-conjoint a lui été retrouvé grièvement blessé par les policiers dans la cour de l'immeuble. Il est décédé quelques instants plus tard.
S'agit-il d'un féminicide suivi d'un suicide ? Une enquête a été ouverte par le parquet et confiée à police judiciaire de Pau. A ce jour, "de prime abord, on ne s'oriente pas vers l'intervention d'un tiers" , commente sobrement la procureure de la République Cécile Gensac.
Les résultats des autopsies qui ont eu lieu mercredi ne permettent pas de déterminer avec exactitude la chronologie des faits ni la cause exacte des décès.
Cécile Gensac, procureure de la République de PauFrance 3 Aquitaine
Une lettre, vraisemblablement écrite par l'ex-compagnon de la victime, a été découverte à l'intérieur de l'appartement de Sofya Rudeshko, fermé de l'intérieur. "Ce courrier est en cours d'exploitation", précise le parquet.
Une cagnotte a été mise en ligne pour aider les proches de la jeune femme à financer ses obsèques