Accusé d'avoir euthanasié sept patients en fin de vie au centre hospitalier de Bayonne, le pratricien devra répondre de ses actes devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Son procès devrait se dérouler en 2014. Invité ce midi, André Weiss représentant  " Droit à mourir dans la dignité" 64

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La décision des juges d'instruction de Bayonne n'est pas une grande surprise pour les différentes parties du dossier.
Dans la logique de l'instruction de l'affaire, ils ont décidé de renvoyer le médecin devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques.


L'ancien chef du service d'hospitalisation de courte durée de la Côte Basque à Bayonne avait été mis en examen en août 2011. La justice avait recueilli alors suffisamment d'éléments contre Nicolas Bonnemaison pour empoisonnement de personnes vulnérables. A l'époque neuf décès lui étaient reprochés mais les juges d'instruction n'en ont retenu que sept. Ils étaient survenus après absportion de deux médicaments, le Norcuron et l'Hypnovel. Le médecin n'a jamais nié les faits en indiquant qu'il avait abrégé les souffrances de malades en fin de vie. La date de son procès n'a pas été fixée mais il se déroulera dans un contexte particulier. Le gouvenement entend faire évoluer l'euthanasie, qui est interdite en France. Elle pourrait dans un proche avenir se dérouler exceptionnellement dans le cadre de protocoles très stricts et donc parfaitement délimités et encadrés.

La réaction d'André Weiss représentant départemental de l'association  "Droit à mourir dans la dignité"

 

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