La 7ème édition du Marché International d'Art consacré au Surf va fermer ses portes ce samedi après deux mois d'exposition. Son fondateur aimerait créer un musée ou un centre culturel du surf à Biarritz. Cité emblématique.
Le surf à Biarritz, une histoire vieille de plus de 55 ans.
Le premier article sur le surf publié dans le journal de la ville remonte à 1957. Les planches sont en bois. Elles ont séduit une poignée de biarrots devenus accros à cette pratique de glisse venue des Etats-Unis.
Le premier surf-club naît deux ans plus tard, en 1959. Le Waikiki s'installe dans les établissements des Bains de Mer de la Côte des Basques.
L'année d'après, les premiers championnats de France y sont organisés, puis les championnats d'Europe, en 1961.
Il faut attendre 1965 pour voir s'ouvrir le premier surf-shop de la ville. La mode explosera quinze ans plus tard, dans les années 80, avec notamment l'arrivée du siège de Quicksilver Europe dans la ville voisine de St-Jean-de-Luz.
Le surf, source d'un mouvement artistique
Gérard Decoster, le fondateur du MIACS (marché international d'art consacré au surf), estime que le surf
"est la seule expression sportive qui a généré un tel mouvement artisitique, en musique, en art plastique, en cinéma..".
Il crée le MIACS en 2005 pour, dit-il, "démocratiser la culture du surf". Une façon aussi de susciter et d'aider la création. Il expose toutes sortes d'oeuvres, d'artistes des quatre coins du monde, et les propose à la vente.
En attendant le MIACS existe et revient chaque année avec de nouvelles oeuvres à exposer. A voir jusqu'au 2 Novembre, 47 Avenue Kennedy à Biarritz.
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