Théâtre, cirque, musiques, danse… la Nouvelle-Aquitaine est une région particulièrement riche en festivals. Comment s’adaptent-ils à la crise sanitaire et aux mesures de déconfinement qui sont mises en place ?
Comment les festivals de Nouvelle-Aquitaine s’adaptent-ils à la crise sanitaire et quel visage auront-ils en cet été 2021 ? Face aux contraintes, certains ont jeté l’éponge pour la deuxième année consécutive, d’autres maintiennent leur édition malgré des conditions incertaines. Musiques actuelles, arts de la rue ou spectacle vivant, poids-lourd du secteur ou organisation plus resserrée, comment envisagent-ils leur avenir ?
Pour en parler, Annaïck Demars reçoit :
- Martin Palisse, directeur du pôle national des arts du Cirque de Nexon (87), membre du Syndeac (syndicat national des entreprises artistiques et culturelles)
- Jacques Reix, le président du festival des arts de rue Urbaka à Limoges (87)
- Christophe Sabot, directeur général d’Olympia Production (Vivendi) organisateur de Garorock à Marmande (47) et de Brive Festival (19)
- Gérard Pont, directeur des Francofolies de La Rochelle (17)
Morceaux choisis
On voit bien que le secteur culturel et tous ceux qui y travaillent ont une très grande capacité à se réorganiser en fonction des contraintes d'une crise sanitaire, comme ça avait été le cas pour le plan Vigipirate. Le secteur est très professionnel, c'est d'ailleurs lui qui a proposé énormément de solutions au Ministère et pas l'inverse.
Cette période a ressoudé les équipes, il y a eu un esprit de solidarité, un redémarrage. Comme on est un assez grand festival, il y avait des habitudes qui avaient été prises et là, on a retrouvé l'esprit du début.
Quel est l'avenir des festivals ? A mon avis, absolument resplendissant. Oui, on a passé deux années terribles mais je pense que le Ministère et la Présidence de la République ont très fortement soutenu la culture. Maintenant, il y a une manière de se réinventer et chacun y participera.
POUR REVOIR L'EMISSION DANS SON INTEGRALITE