Pas un jour en Poitou-Charentes sans que des citoyens ou des femmes et hommes politiques ne déclarent leur préoccupation par rapport à l'afflux de réfugiés syriens et leur envie de venir en aide à ces migrants. Revue de détail des nombreuses initiatives qui poussent comme des champignons.
Comme d'habitude dans ce genre de situation d'urgence, les première initiatives ont pris place sur le web, avec la création de "La vague citoyenne", un site Internet qui a vu le jour pour fédérer les bonnes volontés des picto-charentais qui ont souhaité accueillir des réfugiés. Les créateurs du site revendiquent déjà 15 000 signatures sur la pétition mise en ligne.En Charente-Maritime, les initatives se multiplient aussi, à l'exemple de la création de ce comité citoyen pour l’accueil de réfugiés en pays Marennes-Oléron qui annonce sur sa page Facebook une réunion samedi 12 septembre à 10h30 à Dolus d’Oléron.
Les politiques ont vite pris le relais avec les prises de position d'Alain Claeys, le député-maire de Poitiers déclarant : "Il faudra trouver des hébergements, permettre aux enfants d'être scolarisés et à ces familles de pouvoir s'intégrer". Même position de Jean-François Fountaine, le maire de La Rochelle, qui s'est vite engagé sur sa page Facebook en écrivant : "Hier comme aujourd'hui La Rochelle, ville humaniste est prête à accueillir des réfugiés."
Dans les Deux-Sèvres, la député Delphine Batho a proposé aux maires de sa circonscription de créer un réseau d'accueil personnalisé : une réunion doit avoir lieu demain jeudi 10 septembre à 17h à la mairie d’Azay-le-Brûlé (79).
Hier mardi, un courrier cosigné de François BONNEAU, Président du Conseil Départemental et de Jean-Michel BOLVIN, Président de l'Association des Maires, a été adressé à tous les Maires et Conseillers Départementaux de la Charente. En voici un extrait : "L’histoire de la Charente nous rappelle que la défense du plus faible fait partie intégrante de notre identité. En 1939, la Charente a accueilli des milliers de mosellans arrachés à leur terre natale en raison de la mobilisation des armées. En mai 1940, le département fut un refuge pour nombre de français obligés de fuir l’avancée allemande."
Quant aux associations qui se battent depuis longtemps pour les réfugiés, d'où qu'ils viennent et en-dehors des phases d'émotion médiatique, ils continuent leur travail et rappellent quelques principes de base de l'aide aux réfugiés, comme on peut le voir dans ce reportage à Angoulême de Jérôme Deboeuf, Christophe Guinot et Josianne Etienne.
Reportage de Jérôme Deboeuf et Christophe Guinot
Voici un article complet pour tout savoir sur les modalités d'accueil des réfugiés en France. Il a été réalisé par le site Internet Rue 89.
Vous pouvez le consulter en cliquant ICI.