S'aimer, se toucher l'un et l'autre, éveiller sa sexualité, c'est ce que réclament les personnes handicapées. Depuis plusieurs années des assistants sexuels pratiquent l'accompagnement érotique, c'est le cas en Limousin. Mais la pratique est illégale en France, apparentée à la prostitution.
Aider la personne handicapée à vivre sa sexualité tel est le credo des assistants sexuels. Le statut, illégal en France, trouve grâce cependant auprès des structures spécialisées dans le handicap.
Partout en France, des associations demandent que la réglementation permette la mise en place en France de services d'accompagnement sexuel comme il en existe en Allemagne, au Pays-Bas, en Suisse et au Danemark.
L'aide sexuelle peut aller de simples caresses au corps à corps, et parfois jusqu'à l'acte sexuel.
C'est pourquoi, en France on l'assimile à la prostitution et l'on craint des dérives.
En mars 2013, alors que le comité national consultatif d'éthique (CCNE) a rendu un avis défavorable sur la question, l'association Appas (l'Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel) organisait une formation à Ernstein en Alsace.
Reportage à Aixe-sur-Vienne