Chaque année, la région Nouvelle-Aquitaine attend avec impatience l'annonce des sélections du Festival de Cannes. Pour cette 71e édition, quatre longs métrages soutenus par la région apparaissent dans la sélection officielle du festival du cinéma.
La région Nouvelle-Aquitaine est, une fois encore, très bien représentée au Festival de Cannes. Parmi les films présentés, on trouve quatre longs métrages, soutenus par la région :
- En guerre, un film de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, tourné dans le Lot-et-Garonne à l'été 2017. Présenté dans la compétition officielle, il parle du combat d'un homme pour empêcher la fermeture de l'entreprise qui l'emploie.
- Les Filles du soleil, le deuxième film d'Eva Husson qui aborde la question des combattantes kurdes. Ce film est également présenté en compétition officielle.
- Mon tissu préféré, le premier film de la réalisatrice syrienne Gaya Jiji fait partie de ceux sélectionnés pour la catégorie "Un certain regard". Il raconte la vie d'une jeune fille syrienne célibataire qui découvre le monde d'une maison-close.
- Meurs, Monstre, Meurs, un film de l'argentin Alejandro Fadel, également pour la catégorie "Un certain regard". L'intrigue se déroule en Amérique du Sud, à la fin de l'hiver. Les corps de plusieurs femmes décapitées sont retrouvés près d’un poste frontière isolé, au pied de la montagne. Un homme, David, porté disparu depuis des jours, est recherché en vain par la Police Rurale.
La catégorie "Un certain regard" est un prix du Festival de Cannes qui met en perspective un cinéma plus original et audacieux que celui de la sélection officielle. Il récompense des cinéastes encore peu connus et consiste en une aide à la distribution : 30 000€ sont donnés au distributeur français du film primé.
Je suis ravie qu'il y ait autant de films soutenus par la région qui aient été sélectionnés. La région a toujours été représentée à Cannes avec un ou deux films minimum. Je suis satisfaite car cela veut aussi dire que les producteurs et réalisateurs ont pu créer et tourner sur nos territoires. Les films sont très importants car ils donnent une vitrine sur la région et les tournages amènent aussi la création d'emplois, confie Nathalie Lanzi, vice-présidente du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et déléguée à la Culture.
De son côté, l'Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID) a sélectionné le film de Michaël Dacheux : L'amour debout. C'est l'histoire de deux jeunes qui tentent de construire leur vie d'adulte à Paris.
Cinq films soutenus par la @NvelleAquitaine et accompagnés par l'ALCA en sélection @Festival_Cannes, le festival itinérant Coquelicontes, la journée de préparation @MoisDuDoc, Daniel Schneider à la Prévôté... l'actualité de l'ALCA Nouvelle-Aquitaine : https://t.co/Fn1YjpKnWg pic.twitter.com/AlUtY8KJzF
— ALCA (@ALCA_NAquitaine) May 3, 2018
Parmi les dix projets retenus par la Fabrique Cinéma de l'Institut français, deux producteurs sont néo-aquitains. Il s'agit de Louise Hentgen avec Candela (un film d'Andrés Farias) et de Faissol Gnonlonfin, avec le film Dia d'Achille Adoumbaye Ronaimou.
La région Nouvelle-Aquitaine est également représentée dans les candidats au Prix Unifrance du court-métrage, qui met en lumière l'audace créatrice des jeunes cinéastes et producteurs. Les films de deux sociétés de productions, installées à Bordeaux (33), concourent pour cette récompense :
- Le premier court-métrage de Pauline Pinson : Los dias de los muertos, produit par Marmita Films
- et Un peu après minuit, co-réalisé par Anne-Marie Puga et Jean-Raymond Garcia et produit par Uproduction.
"Nous nous engageons à hauteur de 11 millions d'euros pour la filière cinéma et audiovisuel", déclare également Nathalie Lanzi. Cette somme sera mise au service de la création de lieux de tournage et de montage sur le territoire néo-aquitain.
