Fort de leur droit de veto, les élus bayonnais se sont opposés à l’intégration de la commune landaise au sein de l’EPCI Côte Basque-Adour.
Au début du mois de mai, le projet d'EPCI Pays basque était validé. Il y a trois mois, le conseil communautaire s’étaient prononcés en faveur de l’intégration de Tarnos. A l’époque, le principe de l’adhésion avait été largement accepté avec 21 voix, contre un non et 11 refus de prendre part au vote.
On pouvait donc s’attendre à ce que la commune landaise quitter la Communauté de communes du Seignanx pour rejoindre l'Agglomération Côte Basque-Adour. Cependant, le conseil municipal en a décidé autrement, hier soir. En effet, ce dernier a, en grande majorité voté contre l’intégration de Tarnos. Bayonne est la ville la plus peuplée de l’agglomération. A ce titre, sa décision fait office de droit de veto.
Le maire de Tarnos, Jean-Marc Lespade a beaucoup de mal à accepter cette décision.
« Tarnos est une ville importante au sein de ce bassin de vie, tous les experts et les observateurs le disent. »
L’édile justifie sa position, considérant qu’une part importante du port de Bayonne se situe sur la commune de Tarnos.
A l’inverse, les élus bayonnais pensent que l’EPCI n’a pas vocation à l’accueillir. Selon Jean-René Etchegaray, le maire de Bayonne, la procédure d’adhésion de Tarnos est dérogatoire au droit commun s’appuyant sur la loi NOTRe fondée sur les bassins.
Face à ce rejet, Tarnos envisage de rejoindre la Communauté de communes Maremne-Adour.
Voyez le reportage d'Alexandre Perrin et Fabien Cordier dans lequel est interviewé Jean-Marc Lespade le Maire de Tarnos :
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