Plus de 800 personnes ont marché en silence à Châtellerault en la mémoire du jeune Abdulai Gassama tué le 1ᵉʳ septembre

Entre 800 et 1 000 personnes ont participé à une marche en hommage à Abdulai Gassama. Ce jeune homme de 18 ans a été pris dans une bagarre qui ne le concernait pas le 1ᵉʳ septembre. Blessé à coups de couteau, il est décédé peu après son transfert à l'hôpital.

Douleur, recueillement et incompréhension. Ce sont les sentiments que partageait ce dimanche près d'un millier de personnes à Châtellerault. Elles ont participé à une marche silencieuse en hommage à Abdulai Gassama, 18 ans, victime collatérale d'une bagarre qui avait éclaté le 1ᵉʳ septembre au soir à la Plaine d'Ozon. C'est l'Association Africaine de Châtellerault qui organisait cette marche. Depuis la mort du jeune homme, elle entoure la famille et appelle à l'apaisement dans le quartier.

Pour Fodé Gassama, le fondateur de l'association des Africains de Châtellerault et grand-oncle de la victime, le grand nombre de participants à cette marche est une satisfaction. "Ça nous touche au cœur de voir tant de monde". Pour lui comme pour la famille, il était important de marcher pour ce jeune homme de 18 ans " Pour la paix de l'âme d'Abdulai, contre la violence, pour ne pas répondre à un coup de poing par un coup de poing et pour montrer que nous sommes pacifiques.", explique-t-il.

Pour Babanding Fofana, le cousin de la victime, l'émotion est palpable. Sa voix tremble quand il évoque le jeune homme qu'était Abdulai " On est là pour saluer la mémoire d'Abdulai, c'est un garçon bien, un garçon doux, gentil. Il nous manque et il va manquer au quartier."

Du côté de l'enquête, trois personnes ont été interpellées à Thionville en Moselle et ont été déférées au parquet de Poitiers le 7 septembre. La personne suspectée d'être l'auteur des coups de couteau, un homme de 42 ans, a été mise en examen pour meurtre. Les deux autres personnes, qui avaient participé à la rixe, ont été mises en examen pour violences volontaires en réunion. Les trois suspects ont été placés en détention.

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