Ce 29 juillet prochain, cela fait deux ans que la jeune touriste poitevine a disparu à Nikkō, lors d’un voyage au Japon. Sur les réseaux sociaux, des soutiens vidéos sont arrivés de France et du Japon, dont ceux de l'humoriste Élie Semoun et de la maire de Poitiers Léonore Moncond'huy.
Ce 29 juillet marque un triste anniversaire. Cela fait désormais deux ans que Tiphaine Véron, une touriste poitevine, a disparu à Nikkō, lors d’un voyage au Japon. La trentenaire a été vue formellement pour la dernière fois dans son hôtel alors qu'elle prenait son petit-déjeuner.
Pour l'occasion, la page Facebook "Unis pour Tiphaine Véron", géré par le frère et la soeur de la disparue, a partagé plusieurs vidéos regroupant de nombreux messages de soutien directement adressés à Tiphaine. 70 en tout, venus de France et du Japon, de ses amis et de sa famille :
Ces messages sont une bouteille à la mer, une manière de donner du courage à la jeune femme disparue au cas où elle serait en mesure de les recevoir. Son frère Damien espère ainsi que "le fait d'entendre nos messages va te permettre de garder espoir". "On a tenté beaucoup de choses, mais il nous reste beaucoup de choses à faire", poursuit-il sur Facebook.Cette petite vidéo, ma Titi chérie, c'est pour te dire : garde courage, on ne t'abandonne pas. On viendra te chercher. Le reste de notre vie s'il le faut.
Quelques soutiens médiatiques
D'autres soutiens plus médiatiques ponctuent également ces vidéos. Le député LREM de la Vienne Sacha Houlié promet ainsi à Tiphaine Véron que "nous ne lâcherons rien, nous te retrouverons". La nouvelle maire de Poitiers Léonore Moncond'huy a elle aussi fait parvenir quelques mots filmés :La page Facebook a également partagé un poème écrit et lu par l'écrivaine Karine Reysset, dédié à Tiphaine.Tiphaine, j'espère que vous aurez l'occasion de retrouver très bientôt votre famille, et je vous envoie toute ma combativité. La mobilisation continue.
Le 24 juillet, l’humoriste Élie Semoun avait lui-aussi lancé une "bouteille à la mer" sur les réseaux sociaux. Touché par l’histoire de la famille de Tiphaine Véron, il avait décidé de poster une courte vidéo de soutien.
Cette vidéo, c’est un peu une bouteille à la mer, mais on ne sait jamais, les réseaux sociaux ça sert à ça aussi. Il y a deux ans, Tiphaine a disparu. Elle était au Japon dans une ville qui s’appelle Nikkō. Plus personne n’a de ses nouvelles et évidemment, sa famille est désespérée, sa sœur, ses parents … Donc, si vous avez entendu parler d’elle, si vous avez un signe, un message à laisser à sa sœur, je vous laisse son adresse mail. Faites-lui signe !
info@unispourtiphaine.org pour toute info sur Tiphaine ou @MissingTiphaine ou son Insta : @tiphaine_veron pic.twitter.com/3j4Ack47sQ
— elie semoun (@SemounElie) July 24, 2020
"Faire en sorte que l'on n'oublie pas que Tiphaine a disparu"
En septembre 2019, le capitaine de l'équipe de France de rugby, Guilhem Guirado avait lui aussi publié une vidéo sur les réseaux sociaux pour tenter d'obtenir des informations sur la disparition de Tiphaine Véron.Pour le frère de Tiphaine, Damien Véron, solliciter des personnalités et mobiliser les réseaux sociaux sont très important.
Pour tenter de relancer les recherches, la famille a dernièrement décidé de changer d’avocat et de faire appel à un ténor du barreau en la personne de Me Antoine Vey du cabinet Vey & associés à Paris, ex-cabinet Dupond-Moretti devenu désormais Garde des Sceaux. Il dit avoir été convaincu par l'énergie et la façon dont la famille a présenté cette affaire.C'est ma sœur Sybille qui a rencontré Elie Semoun lors d'un reportage. Il s'est tout de suite senti concerné par la disparition de Tiphaine et il lui a dit que s'il pouvait faire quelque chose, il le ferait avec grand plaisir. Donc, quand on lui a demandé de faire cette vidéo, il a tout de suite dit oui. Pour nous, c'est très important de faire en sorte que l'on n'oublie pas que Tiphaine a disparu et qu'une enquête doit être menée puisqu'au Japon, cela n'a pas été fait.
Alors que Tiphaine a disparu depuis deux ans, les membres de sa famille ont le sentiment d’être "seuls" dans leur combat.