C'est l'histoire d'une renaissance. Les Griffons du Grand Poitiers Handball renouent avec le succès et obtiennent leur ticket pour la Nationale 2, les filles comme les garçons. Ils ont fêté, ce samedi soir, leur grande victoire.
Les Griffons du Grand Poitiers Handball attendaient cela depuis deux ans. Depuis la signature de la convention entre les deux principaux clubs poitevins, le PEC et Valvert, ils n'avaient qu'un objectif : remonter en Nationale 2.
Aujourd'hui, ce sont près de 600 licenciés, et deux équipes premières qui célèbrent la montée en division supérieure. "Faire remonter en Nationale 2 nos deux équipes, les filles et les garçons, c'est projet sur lequel on travaille depuis quatre ou cinq ans. Et là, c'est bon ! On y est !", jubile Jean-Marc Mendès, président du Grand Poitiers Handball 86.
Et malgré cette montée acquise, les garçons n'ont rien lâché face à une solide équipe de Niort, hier soir. Ils s'imposent 28 à 26. Une discipline que les joueurs ont dû tenir tout au long de la saison. Un véritable engagement, selon Pierre Bonnin, pivot et capitaine de l'équipe masculine : "S'entraîner quatre fois par semaine, plus le match... C'est énorme ! Même en Nationale 2, il y a très peu d'équipes qui s'entraînent comme nous."
Nationale 2, un nouveau défi
Pas facile de garder le collectif en ordre de marche : "On a pas une équipe très veille on doit avoir une moyenne d'âge de 23 ans donc après à nous de les aider un peu sur les petits appartements, par exemple, explique Christian Latulippe, le manager. On construit des budgets qui sont un peu plus cohérents avec le niveau. A nous de faire le nécessaire pour attirer des talents."Même enjeu,et même combat pour les filles, tenues en échec hier soir, 27 partout, par le TAC de Migné-Auxances. Pas de place pour le doute, il faudra faire encore mieux la saison prochaine. La capitaine de l'équipe féminine, Maëliss Lequerré, définit les objectifs : "Un peu plus de niaque, de plomb dans la tête et de confiance sur le terrain."
En attendant c'est tout un club, ses 45 équipes, ses bénévoles, et son public qui peuvent être fiers du chemin parcouru. Rendez-vous en Nationale 2.
Un reportage de Tanguy Scoazec et Laurent Gautier