La famille de Tiphaine Véron est toujours sans nouvelle de la jeune Poitevine disparue le 29 juillet dernier au Japon. Ses proches sont sur place depuis trois semaines, ils doivent désormais rentrer en France.
"Quand on est arrivé, on pensait qu'on allait repartir avec elle au bout de deux jours. On a l'impression de l'abandonner à son sort, mais on va continuer nos recherches depuis la France", explique Sybille Véron, la soeur de Tiphaine. La Poitevine, âgée de 36 ans, était partie au Japon seule en vacances à Nikko, une ville touristique connue pour ses temples et sanctuaires. Elle a disparu fin juillet dans le nord-est du Pays.
"Il n'y a rien", c'est comme si elle s'était "volatilisée", confie sa soeur cadette Sibylle, qui était à Nikko avec son frère pour tenter de retrouver Tiphaine.
La police fera "tout" pour la trouver
La police japonaise assure que l''enquête se poursuivra jusqu'à ce que la jeune femme soit retrouvée. "Nous ne pouvons évidemment pas dire tout ce que nous entreprenons, mais, même si ce n'est pas visible comme des battues avec des dizaines de personnes ou des recherches avec un hélicoptère, tout ce que nous pouvons faire, nous le faisons et nous continuerons", assure la police de Nikko qui reconnaît cependant que cela pourra prendre beaucoup de temps, compte tenu du peu d'éléments disponibles.
Un acte criminel envisagé
Tiphaine Véron a été aperçue la dernière fois alors qu'elle quittait son hôtel. L'hypothèse d'un accident est toujours privilégiée par la police japonaise mais celle d'un acte criminel commence à être envisagée.Sybille Véron, la sœur de Tiphaine confie de son côté "ne pas pouvoir écarter totalement la thèse de l'accident mais penser de plus en plus à la piste criminelle, sachant que Tiphaine est naïve et se sentait en confiance au Japon", un pays réputé pour la sécurité et qu'elle appréciait.
Tiphaine Véron, qui habite à Poitiers, est épileptique et a pu être victime d'une crise, selon ses proches même si elle avait emporté des médicaments.