Le nounours guimauve-chocolat de notre enfance revisité façon "haute couture", un concept made in Poitou

À Vouneuil-sous-Biard, près de Poitiers, Tom Girault, 23 ans, vient de créer sa propre marque. Le Nounours français entend se positionner sur le marché de l'ourson en guimauve de luxe.

Il a travaillé toute la nuit. Ces dernières semaines, Tom Girault n'a pas une minute à lui. "En ce moment, je fais au moins une nuit blanche par semaine" explique le jeune homme. À 23 ans, il vient tout juste de créer sa marque d'oursons en guimauve haut de gamme.

Installé dans l'ancienne boulangerie de Vouneuil-sous-Biard, près de Poitiers, son laboratoire tourne à plein régime. Il y flotte une douce odeur de chocolat. "D'habitude, je fabrique 500 nounours par jour, mais avec les fêtes, je tourne autour de 1 000" lâche le chef pâtissier poitevin. 

Des bouilles à croquer

Un succès dû notamment à un déplacement au très réputé salon du chocolat à Paris et à un passage remarqué dans l'émission 66 minutes diffusée sur M6. "Ça m'a rapporté beaucoup de commandes" reconnait-il.

Il faut reconnaître qu'avec leurs bouilles à croquer, leurs silhouettes toute en rondeur, et leurs multiples parfums, ses petits oursons estampillés "Le Nounours français" sont irrésistibles. "C'est vraiment le produit de mon enfance", sourit-il, "mais ce que je voulais, c'était l'emmener dans le monde que je connais : la pâtisserie. C'est pour ça qu'ils sont gros comme un gâteau, avec plusieurs textures et plusieurs associations de parfums."

Pistache fleur d'oranger, café noix de pécan, cannelle cacahuète ou encore ananas coco... Tom Girault n'est pas peu fier de sa carte. Elle comporte une douzaine de parfums qui sont sa marque de fabrique."Celui que je suis en train de préparer, c'est une guimauve à la mangue, avec un confit à la mandarine, enrobé d'une coque chocolat dulce" explique-t-il, poche à douille en main.

Une originalité qu'il a acquise au fil de son parcours : apprentissage en pâtisserie à Poitiers, alternance chez Ladurée puis des grandes maisons comme Le Meurice ou encore Le Cheval Blanc.

Vendus essentiellement sur Internet entre 3 et 4 euros pièce, ces nounours made in Poitou sont expédiés partout en France. Le jeune chef d'entreprise en est conscient, il devra batailler dur pour espérer se faire une (petite) place sur un marché dominé par les poids lourds du secteur : les industriels Cémoi ou encore Lutti.

Et comme l'ouverture d'une boutique n'est pas encore à l'ordre du jour, ni l'embauche d'un salarié, c'est  seul que Tom Girault assure la fabrication, la mise en colis et même l'expédition des coffrets, imaginés comme des écrins. "Là, par exemple, j'ai trente commandes à envoyer avant 17 h, donc il ne faut pas que je traîne" plaisante-t-il.

Entre deux tournées de chocolat-guimauve, Tom Girault enchaine les dégustations dans des entreprises locales et les marchés de Noël. La ville de Versailles par exemple lui a réservé un chalet ce week-end. Mais le Poitevin joue également à domicile : il sera au Comptoir du Poitou à Poitiers le 9 décembre.

Avec un tel emploi du temps, on lui pardonnera volontiers son péché mignon : les oursons en guimauve bien sûr ! "J'en mange beaucoup trop, mais je n'arrive pas à résister, surtout à ceux au café, mes préférés." Et vous ?

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