Le procès du meurtre d'une jeune mère de famille par son compagnon à Avanton dans la Vienne en juin 2014 a lieu devant les Assises de la Vienne. L'accusé, âgé de 27 ans au moment des faits, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Mis à jour jeudi 12 janvier 2017La deuxième journée du procès du meurtre d'Avanton s'ouvre ce jeudi. Elle sera consacrée à l'examen des faits et ce soir des experts psychiatres doivent revenir sur l'examen des personnalités des protagonistes. La journée d'hier, la première de ce procès qui va durer trois jours, a permis de mieux cerner les personnalités de la victime Marine Muccio et de son compagnon, accusé de son meurtre, Raphaël Dogimi. Le couple est apparu déchiré avec des relations tendues et difficiles sur fond d'adultère et de jalousie.
L'accusé n'a exprimé aucun regret lors de l'audience laissant apparaître un caractère froid et calculateur alors que la victime était présentée comme une femme pétillante et aimant ses enfants mais déchirée par le comportement de son mari.
Compte-rendu d'audience avec Marie-Noëlle Missud :
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C'est la fille aîné du couple, âgée de 3 ans et demi, qui a donné l'alerte ce 9 juin 2014 en fin d'après-midi en allant chercher du secours dans la rue vêtue d'un simple tee-shirt et en culotte en emportant son doudou. Elle a été recueillie par la gérante d'un restaurant portugais qui a appelé les gendarmes.
A leur arrivée dans le pavillon familial, les gendarmes découvre le père de famille, tenant sa plus jeune fille dans les bras, aux côtés du corps ensanglanté de sa femme.
Peu avant après une dispute conjugale, Raphaël Dogimi, pris de fureur et dans un déchaînement de violence, avait porté une trentaine de coups de couteau à Marine Muccio sa compagne et mère de ses enfants âgée de 26 ans.
Le procès de Raphaël Dogimi s'est ouvert ce matin devant les Assises de la Vienne à Poitiers. Suivez-le en direct avec Marie-Noëlle Missud qui est sur place.
Raphaël Domingni, accusé du meurtre de sa compagne, le 9 juin 2014 à Avanton, lors de son procès
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© Marie-Noëlle Missud
Le huis clos demandé par une des parties civiles a été refusé. Pourquoi ce chargé de clientèle dans une banque, sans casier judiciaire et sans antécédents a-t-il basculé dans cette folie meutrière et quelles séquelles a laissé ce drame sur les deux petites filles. Les jurés de la cour d'Assises vont en débattre pendant trois jours.
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