Mort d'un nourrisson dans une pouponnière à Paris (13ème): un rapport met en cause le fonctionnement de l'établissement

Un rapport administratif déclenché au lendemain du drame pose des questions sur les conditions dans lesquelles la pouponnière du XIIIème arrondissement de Paris accueille les tout-petits qui lui sont confiés.

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L'autopsie avait révélé un important traumatisme crânien et les lésions ou des ecchymoses conséquences de nombreuses morsures au visage, sur les joues, sur le dos. Dès le départ, le 16 septembre 2012, jour de la mort de la petite Dana, agée d'un mois et demi à la pouponnière Michelet, rue Boussingault dans le XIIIème arrondissement, tout laissait penser que l'enfant avait été agressée dans son lit, mordue, puis précipitée à terre.
Au moment de la découverte du corps de Dana, les premiers témoignages, notamment celui de l'agent de sécurité de l'établissement qui a découvert le drame le premier, mentionnaient déja la présence dans la salle d'un enfant de 3 ans qui aurait pu s'en prendre au nourrisson.

Dans cette affaire, un juge d'instruction a finalement été nommé, au mois d'octobre. Et désormais, ce sont les constats du rapport administratif commandé au lendemain du drame qui viennent étayer ces premières intuitions, en soulignants les manques ou les dysfonctionnements de l'établissement en charge de ces enfants.

Selon nos confrères du Parisien, ce rapport s'interroge sur la présence de cet enfant, signalé comme "mordeur". Le rapport indique que le lit de la petite Dana était d'un accès très facile pour un enfant de 3 ans.Les barreaux de ce lit, précise encore le rapport, n'étaient pas suffisamment hauts pour empêcher l'accès d'un enfant qui marche.
Et les enquêteurs s'interrogent alors sur la présence, qui normalement n'aurait pas dû être possible, d'un enfant de cet âge au milieu de nourrissons.
Enfin, toujours selon le Parisien, le rapport souligne l'absence de la pièce, à ce moment précis, de la surveillante des nourrissons, passée momentanément dans une pièce voisine et qui, de ce fait, a laissé les enfants seuls quelques instants avant d'être alertée.

Un rapport que la direction de la pouponnière ne souhaite pas commenter pour l'instant.

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