Le procès devant la cour d'appel de Versailles d'un syndicaliste d'Ikea, soupçonné de harcèlement moral sur certains de ses collègues et de la direction du magasin de Franconville (Val-d'Oise), a été renvoyé jeudi au 6 juin.
L'ancien syndicaliste de FO avait été condamné en février par le tribunal correctionnel de Pontoise à 6 mois de prison avec sursis et à 3.000 euros d'amende pour harcèlement moral. Le salarié, qui conteste ces faits, avait fait appel de cette décision.
La cour d'appel a renvoyé l'affaire pour pouvoir examiner ce dossier sur une journée entière.
Ikea avait licencié le syndicaliste après autorisation de l'Inspection du travail, avant d'être sommé de le réintégrer par la Direction générale du travail. Saisi par le géant suédois du meuble, le tribunal administratif de Pontoise avait décidé de suspendre la réintégration de l'ex-salarié.
Ikea est visé depuis début 2012 par une enquête sur des soupçons de surveillance illégale de salariés du groupe. Une information judiciaire a été ouverte en avril après plusieurs dépôts de plainte émanant notamment des syndicats FO et CGT.