Renault : des salariés de Flins bloquent la route d'accès à l'usine

Plusieurs centaines de salariés de l'usine Renault à Flins (Yvelines), qui ont débrayé mardi matin pour protester contre l'accord de compétitivité négocié par le constructeur automobile, ont bloqué la route permettant l'accès à l'usine

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Durant environ une heure, les manifestants, qui portaient notamment une banderole demandant l'"interdiction des licenciements", ont fait brûler des palettes et des pneus sur la route menant de l'autoroute A13 jusqu'au site. "Ils ferment les usines, ils ferment les écoles, y en a ras-le-bol de ces guignols", ont scandé les salariés, dont la plupart étaient vêtus de leur tenue de travail grise, siglée "Renault".

«On demande le retrait pur et simple de l'accord de la honte»


Plusieurs dizaines de poids-lourds ont été bloqués durant la manifestation. Selon les syndicats, 250 camions se rendent chaque jour sur le site de Flins. L'intersyndicale CGT-FO-CFDT a appelé les salariés de Renault à débrayer entre 9H30 et 11H30 et entre 16H et 18H, tandis que se tient un nouveau round de négociations portant sur l'accord de compétitivité.
Renault a récemment affiché son intention de supprimer 8.260 postes d'ici fin 2016. La direction prévoit aussi de rendre obligatoires des mobilités entre les sites, une harmonisation à 1.603 heures de travail annuelles dans toutes les usines et une réforme des comptes épargne temps et formation. "600 à 700" salariés de l'équipe du matin ont participé au mouvement, selon Ali Kaya, délégué CGT. "On demande le retrait pur et simple de l'accord de la honte", a déclaré M. Kaya. "Cet accord n'a qu'un objectif, c'est vider les usines. S'il est signé, c'est 8.260 emplois qui seront supprimés, soit l'équivalent de trois fois Aulnay-sous-Bois", en référence à l'usine PSA de Seine-Saint-Denis, vouée à la fermeture, a-t-il ajouté. 

Les syndicats ont appelé à une opération "usine morte" mardi prochain. Mercredi dernier, des salariés de PSA d'Aulnay et de Poissy (Yvelines) s'étaient rendu à Flins pour une manifestation commune, les syndicats estimant qu'ils menaient le "même combat".
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