Les quotidiens nationaux sont absents des kiosques en raison d'une nouvelle grève chez Presstalis. Un plan social prévoit la suppression de la moitié des effectifs.Les patrons de presse ont décidé de ne pas imprimer leurs journaux faute de pouvoir les distribuer.
>> Voir le reportage de Geneviève Faure avec Didier Morel et Colette ZagaroliEntre 200 et 300 membres du Syndicat général du Livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT) ont bloqué mercredi pendant quelques heures, une plate-forme de distribution de la presse magazine du groupe Geodis à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne).
Ceux-ci protestent contre le plan de restructuration de Presstalis, qui prévoit notamment la suppression de 1.250 postes sur 2.500 salariés. Prestataire de Presstalis, Geodis réalise une partie importante de l'activité logistique de la presse nationale à partir de la plate-forme multimodale de Bonneuil-sur-Marne,
"On veut la suppression du plan de licenciement chez Presstalis et l'organisation d'une table ronde avec les pouvoirs publics, les éditeurs et les représentants des salariés", a déclaré à l'AFP, Marc Norguez, secrétaire général du SGLCE.
Près d'une trentaine d'actions de blocage total ou partiel de la sortie des journaux
sont intervenues depuis octobre. Des dizaines de salariés du secteur de la distribution
s'étaient rassemblés plus tôt dans la matinée devant l'imprimerie du Monde à Ivry-sur-Seine
(Val-de-Marne).